Stop hommes battus

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LIVRE : L'homme battu, un tabou au coeur du tabou, de Sophie TORRENT

 

L’homme battu, un tabou au coeur du tabou

Livre de Sophie Torrent aux Editions Option Santé, paru en 2003, qui dénonce que parmi le tabou des personnes battues, le cas des hommes est encore plus grand.

 

 

 

Le LIVRE de Sophie TORRENT qui DENONCE
le TABOU des Hommes Battus en FRANCE

 

 

Ce livre est écrit par un auteur qui est indépendant de notre association.

 

L'homme battu : Un tabou au coeur du tabou   
Broché                                                                                                                                                                                  – 15 janvier 2003                              

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Analyse du livre de Sophie TORRENT
par SOS FEMME COM

 

 

 

 

Notre réaction à l'analyse de SOS FEMMES COM :

La réaction de notre association de défense des hommes battus apprécie l'analyse ici décrite plus bas par SOS FEMMES COM mais réfute les allégations de SOS FEMMES COM quand cette association prétend que le phénomène des Hommes Battus est minoritaire, en effet vous pourrez trouver une étude sur internet et reprise sur notre site prouvant qu'il y a au Canada 10 % d'hommes battus et de femme battues à égalité, que d'autres études à l'étranger donnent des chiffres comparables que nous produirons, et qu'en France nous observons que la lutte féministe en France a occulté à tel point le paysage médiatique que même Elisabeth Badinter s'en offusque dans une interview donnée au Journal Le Monde.
IMPORTANT à LIRE ces deux pages plus bas clic sur les liens :

Etude citée au Canada sur l'égalité de violence Homme / Femme :

 

 

Analyse complète du livre de Sophie TORRENT par SOS FEMME COM qui suit :


Points             de vue > Les             hommes battus
 

Les              hommes battus, victimes oubliées             de la violence conjugale ?

 

Pas plus             que nous parlons, à SOS femmes Accueil, de "femmes battues",             il ne s'agira pas ici d'utiliser les termes "hommes battus"             (sauf pour citer d'autres auteurs qui, eux, usent de cette qualification).             Ils sont impropres car cette dénomination est par trop restrictive :             en effet, les violences conjugales ne sont pas seulement physiques             (ce à quoi fait seulement référence le terme             "battu-e"), elles sont psychologiques avant d'être             physiques, elles peuvent être aussi économiques et/ou,             au moins dans le cas des femmes, sexuelles (relations sexuelles contraintes,             non consenties). Lire             ici.

De même             que pour les femmes, nous préférerons donc quant à             nous parler d'hommes victimes de violences conjugales, ...             même si c'est moins vite dit ou écrit. (Si nous avons             utilisé les termes "hommes battus" en titre sur cette             page, c'était pour utiliser le cliché et se donner l'occasion             d'en discuter ... CQFD.)

 

L'homme             victime de violence conjugale existe-t-il ?

            Une travailleuse sociale suisse, Sophie TORRENT, diplômée             du Département de travail social et des politiques sociales             de l'Université de Fribourg, a réalisé une recherche             (mémoire de licence, juin 2000) intitulée "L'homme             battu. Analyse du phénomène de la violence de la femme             envers son conjoint, de sa gestion par l’homme et de son processus             de dépassement". Ce travail universitaire a donné             par la suite naissance à un livre, publié en janvier             2003 par les Editions Option Santé : L'homme battu.             Un tabou au coeur du tabou. ISBN N° : 2-922598-04-7.            

L'homme battu

           

Sur la base de témoignages laborieusement recueillis, Sophie             Torrent montre que la violence psychologique est l’arme favorite             de la femme. Cette violence s’exprime par voie directe sous forme             de refus, d’insultes ou d’accusations non fondées. De façon             indirecte et plus pernicieuse, en déferlant sur des êtres             ou des objets auxquels l’homme est sentimentalement lié. La             plupart des hommes interrogés ont aussi enduré des             violences physiques. Chaises reçues au visage, coups de             ciseaux dans le ventre ou morsures sont quelques-uns des exemples             apportés dans les témoignages. A l’instar de la violence             conjugale envers la femme, celle de la femme envers son conjoint "vise             l’autre dans ce qu’il est". Or les rôles de l’homme et             de la femme dans la société diffèrent. La violence             conjugale envers l’homme se déploie certes pour une part dans             le huis clos familial où l’homme est dénigré             dans son rôle d’amant ou de père. Mais elle déborde             systématiquement de la sphère privée à             la sphère publique, lieu de réalisation masculine par             excellence. La femme attaque l’homme sur son lieu de travail et cherche             à l’isoler socialement. Conséquence de ces violences,             l’identité de l’homme "est blessée de l’intérieur             par la progressive dépossession de soi, et de l’extérieur             par l’humiliation publique".

Face             à cette violence, l’homme se sent très démuni.             Il préfère souvent l’univers connu de sa relation conflictuelle             à l’idée d’une nouvelle vie, solitaire et incertaine.            

 

S’il est père, il ne peut imaginer abandonner ses enfants à             une femme violente. Conscient de la perception sociale de la masculinité,              il hésite à chercher une aide extérieure.             Plutôt que de prendre des mesures radicales pour mettre fin             à son inconfortable situation, l’homme victime de violence             conjugale développe des stratégies de gestion             de son stigmate. "Au départ, il nie la relation de violence             tant aux autres qu’à lui-même, en mettant en évidence             les éléments positifs de la relation." Il relativise             les actes violents ou minimise la responsabilité de sa conjointe.            

 

L’homme met aussi en place des stratégies d’adaptation.             Il se protège en anticipant le danger. Il se surinvestit dans             son travail. Il se dépasse en développant des aptitudes             à la patience, à la compassion ou au pardon qui lui             procurent un sentiment de valorisation personnelle. Reste que l’inévitable             finit par se produire. Six des sept hommes violentés interrogés             se sont heureusement séparés de leur persécutrice.             Pour sortir de l’engrenage, "l’homme doit avant tout prendre             conscience qu’il est battu", estime Sophie Torrent. "Il             doit aussi y avoir un événement déclencheur qui             rende inacceptable pour l’homme les attitudes de la femme." Une             violence perpétrée au détriment des enfants,             un harcèlement intolérable sur le lieu de travail peuvent             être l’occasion pour l’homme de rompre la relation, de se poser             en victime et, surtout, de reconstruire son identité.

 

Selon             Sophie Torrent, une des formes de violence psychologique les plus             insidieuses consiste à manipuler l'homme en l'incitant à             la violence physique. Si l'homme passe à l'acte, la loi se             retourne contre lui. La femme violente possède là un             atout décisif : la société la croit fondamentalement             victime, qu'elle le soit réellement ou non. Et elle peut,             sans trop d'ingéniosité, faire croire à son entourage             que c'est son conjoint qui est violent.

A la             suite de ces agressions visant à éveiller sa violence,             l'homme a avant tout peur de sa propre violence. Si l'homme frappe,             la femme acquiert son statut de femme battue tout en pouvant continuer             à violenter psychologiquement son conjoint qui, quant à             lui, n'a pas d'armes juridiques immédiates pour être             protégé de cette violence psychologique.

 

La présence             de ce potentiel de violence met l'homme dans une position de tension             quotidienne. Il sait qu'un seul manque de maîtrise peut avoir             des conséquence très lourdes. S'il est stigmatisé             comme homme violent, il n'a notamment plus aucune chance d'obtenir             la garde de ses enfants. Ce mécanisme est des plus violents             car il fait de l'homme victime de la violence de sa compagne son propre             ennemi. Il se met à craindre ses propres comportements et ses             moyens de défense s'inhibent. "Je suis le plus fort, je             dois me maîtriser".

 

Les             femmes sont-elles donc capables de violence ?

Dans             son livre polémique Fausse Route (Editions Odile Jacob,             2003), Elisabeth Badinter cite maints exemples de violences perpétrées             par les femmes, de la participation active de femmes nazies à             l'entreprise de destruction massive des camps de la mort pendant la             Shoah aux maltraitances sur leurs propres enfants dont certaines femmes             se rendent coupables, en complicité ou non.

Sur             cette page du site, nous évoquons depuis longtemps les             violences féminines et la violence conjugale féminine,             même si dans le cas de figure en question il s'agit de couples             d'homosexuelles. Quoique très peu fréquemment si l'on             compare aux violences masculines, pareils faits sont régulièrement             rapportés par des témoignages ou des demandes d'aide             à notre adresse email ... On             lira ce témoignage             d'une femme agresseuse de son compagnon ou encore celui-là.

 

Violences             conjugales féminines, quelle est l'ampleur du phénomène ?

En l'absence             de toutes statistiques ou recherches approfondies et sérieuses             sur l'ampleur du phénomène, il est difficile de se prononcer             définitivement.

Néanmoins,             il est raisonnable de penser - et ce n'est pas une façon             de nier le problème - que le phénomène             est statistiquement minoritaire. Les raisons sont essentiellement             de nature culturelle : partage sexuel historique des rôles,             culture de la virilité et du machisme, etc.

Sous             réserve d'inventaire, les plaintes pour coups et blessures             portées par une femme sur son conjoint et les cas de décès             de conjoint masculin provoqués par le conjoint féminin             sont très nettement minoritaires. Il n'est pas possible d'arguer             d'une sous-déclaration des cas de décès. Quant             au nombre de plaintes, s'il est exact que la démarche pose             des difficultés particulières pour un homme, il existe             aussi une sous-déclaration importante pour les femmes victimes.


Existe-t-il             des services d'aide et de soutien spécifiques aux hommes ?

A notre             connaissance, il n'existe pas de services spécifiques au bénéfice             des hommes victimes de violence conjugale. Cela tient d'une part au             fait que le phénomène demeure souterrain et mal connu,             d'autre part au fait que, contrairement aux femmes (en France du moins),             les hommes ne se sont jamais regroupés en association d'aide             et de soutien, en tous cas quant à cette question particulière,             peut-être aussi parce que le nombre de victimes est faible ...

Toutefois,             il est utile de préciser que certains services sont bien entendu             autant destinés aux femmes qu'aux hommes (par exemple, les             associations et services d'aide aux victimes) et que certains             autres, ciblant plutôt les femmes, sont cependant complètement              ouverts aux hommes, à commencer par le réseau             des Centres             d'Informations sur les Droits des Femmes qui en accueillent régulièrement,             quelle qu'en soit la raison.

Août             2003 - Mise à jour mai 2008

 

 

 

 

 

Quatre excellents commentaires de lecteurs et lectrices
sur Amazon.fr qui ont lu le livre de Sophie Torrent :

 


 

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le 5 août 2014
Incompréhensible... quasiment inconcevable... Cette violence-là isole terriblement. Dramatiquement parfois. Sans même porter le moindre coup, souvent. Le livre d'ailleurs évoque les différentes formes de violence, pas seulement physique, la violence morale ne devant surtout pas être considérée comme moins grave. J'ai lu ce livre pour essayer de comprendre ce que vivait mon frère et tenter de l'aider. Bien qu'il faisait tout pour nous cacher sa réalité, il s'éteignait progressivement, mais la force du déni nous a aveuglés pendant plusieurs années. Le plus difficile fut de réussir à trouver une occasion de lui mettre ce livre entre les mains, car les contacts étaient rarissimes et sous haut contrôle. Une hospitalisation (suite 2nde TS...) - bien que toujours contrôlée (via un tél portable acheté exprès puis reconfisqué, bien évidemment) - donna cette occasion inespérée. Le livre fut un électrochoc salutaire, "mais oui c'est ça que je vis depuis 10 ans, c'est exactement ça !". Pour autant, le psychiatre n'a pas su prendre la mesure du phénomène et mon frère est retourné au foyer dès sa sortie (pas assez de force pour partir et surtout quitter ses enfants !!). Ce livre n'explique pas les causes de la violence ou de la pathologie des "pervers(es) narcissiques" (cf. le livre de Jean-Charles BOUCHOUX sur ce sujet pour mieux comprendre et se protéger) ; il ne donne pas non plus de conseils pour s'en sortir (pour cela, je recommande les ouvrages d'Isabelle NAZARE-AGA) mais, écrit sous l'angle sociologique à travers des témoignages personnels très forts, il éclaire cette réalité, lève le voile du tabou, et permet de sortir de l'isolement et surtout de la culpabilité !! Accessible à tous, il se lit très facilement. Ce livre est un 1er pas absolument in-dis-pen-sa-ble pour se libérer, se révolter, ou juste commencer à refuser de subir, redonner un peu de vigueur à un amour-propre étouffé, asphyxié. Pour l'entourage, c'est aussi un outil de prise de conscience très utile : oui, ça existe et ça n'a rien à voir avec la force ou la faiblesse de la personne, mais vraiment rien à voir (vous pouvez oublier ce genre de jugement). La suite dépend beaucoup du soutien extérieur justement (surtout croyez vos proches quand ils vous racontent leur enfer quotidien, à défaut de pouvoir vraiment comprendre tellement cet univers-là est différent, d'ailleurs souvent le besoin exprimé n'est pas d'être compris mais simplement déjà d'être cru...). Aujourd'hui, mon frère est LIBRE (son "gourou domestique" a fini par renoncer il y a quelques mois) ; la guerre continue, sur le terrain des enfants, victimes de tout ça mais avec un père beaucoup plus fort désormais pour les protéger. Et de manière totalement inespérée tellement ces manipulatrices sont redoutablement efficaces, les expertises socio-psychologiques (demandées par la juge aux affaires familiales devant ce contexte conflictuel) semblent enfin se rapprocher de la réalité !! La justice est un maigre soutien et souvent victime également (et donc complice) de la manipulation, soutenue par des préjugés encore très forts dans notre société, mais avec de la patience, de la persévérance, et surtout la confiance de leur entourage, tous les hommes peuvent retrouver au moins leur dignité et donc le goût de vivre. La violence faite aux femmes, terrible réalité dont il faut effectivement parler et ériger à juste titre en grande cause nationale, ne doit pas occulter cette autre terrible réalité : la violence des femmes. L'une n'est pas plus injuste que l'autre, l'une ne saurait excuser l'autre (car l'idée sous-jacente est parfois là), les deux sont pareillement horribles et inacceptables. Les victimes, hommes ou femmes, ont vécu les mêmes drames et parlent le même langage, mais les hommes ne trouvent actuellement aucun soutien (les foyers d'hébergement, l'aide matérielle, juridique, psychologique, etc... ne leur sont pas destinés). Ce livre participera peut-être à faire changer les choses. En tout cas, bravo à cette auteure pour son courage, et à titre personnel un grand "merci" !!
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le 10 novembre 2014
Un livre excellent sur un thème d'une grande délicatesse. Des témoignages poignants sur un monde méconnu. La violence SUR la femme est malheureusement bien connue même si cette connaissance n'aide pas beaucoup à la faire régresser mais la violence PAR la femme est quant à elle un sujet qui prête à la blague et à la dérision. Hélas cette autre violence est loin d'être risible et l'auteur nous le démontre grâce à la voix des hommes qui ont vaincu la honte et ont osé se dévoiler. Comme toute violence, celle perpétrée par la femme sur l'homme  entraîne des dégâts moraux (sans parler des problèmes physiques) incommensurables. La société n'est pas encore prête à reconnaitre ce type de violence car improbable selon elle. La réaction des amis, des parents ou de la police est l'incrédulité et la banalisation. Ce livre abat le tabou et aidera j'espère à faire prendre conscience de ce mal profond mais encore trop peu connu.
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La violence des femmes envers les hommes ça existe. Et souvent sous forme sournoise et pas spectaculaire.
Dénonciations calomnieuses, fausses accusations, grossesses non consensuelles, dépouillement légal de biens, spoliation de droits de garde ou de visite d'enfants. La violence des femmes envers les hommes ça existe.
Dans beaucoup de pays, dont la France, des hommes sont systématiquement jetés en prison préventive sous simple accusation de viol et avant toute enquête. Un mois, trois mois, dix-huit mois et même, on l'a vu, jusqu'à trois ans pour, au moment du jugement, constater le manque de preuves ou la dénonciation calomnieuse.
Ces longues et injustes prisons préventives ne sont pas sans conséquences, l'accusé perd souvent son travail, son honneur, son logement, sa dignité quand il n'est pas violenté par les autres co-détenus, sous le regard complice des gardiens, car par un étrange et pervers code d'honneur existant dans les prisons, les codétenus considèrent les prévenus et les condamnés pour crime sexuel comme des sous-hommes, souvent battus, mutilés pour les "marquer" ou violés et contaminés par le SIDA.
Ce comportement de plus en plus fréquent des femmes envers les hommes est encouragé par une certaine dérive des valeurs féministes (pourtant légitimes) qui influence les femmes à se placer en victimes et à banaliser l'image de l'homme en tant que prédateur sexuel.
Des hommes honnêtes, des pères de famille sans histoire, sont anéantis et dépouillés pour le reste de leur vie.
Ce livre en fait prendre conscience.
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le 6 mars 2015
 
Ce livre parle d'un sujet tabou et pourtant fréquent il a l'avantage d'ouvrir les yeux et de compendre ce que vivent ce shommes en souffrance avec leur compagne

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



03/04/2016
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