STOP hommes battus 06 81 92 14 58

Lettre ouverte à Aureliane COUPPEY Doctorante

Lettre ouverte à Aureliane COUPPEY Doctorante

Nous avons travaillé avec notre association avec une étudiante préparant un doctorat en sociologie ayant comme sujet les hommes maltraites.

Elle nous avait promis de publier que les chiffres des hommes maltraites sont cachés et que le Ministère de la Santé et celui de légalité hommes femmes ne voulaient pas travailler avec nous et qu'il s'agissait d'une grave discrimination.

Mais rien donc et il nous semble donc que cette doctorante fait partie de ces feministes en France qui ont ineret a se taire et a faire croire que le sujet des hommes maltraites est minoritaire alors quune personne maltraitee sur le plan conjugal est un homme pour trois femmes ce qui est donc consequent.

Pascal Combe.

Chère Aureliane,

J’ai attendu pour savoir ce que tu allais faire concernant la cause des hommes battus, notamment dénoncer les représentations de genre et les chiffres cachés par beaucoup de féministes infiltrées dans les ministères. Comme tu l’avais constaté avec moi, Catherine Lesterpt du Ministère de la Santé nous avait assuré : “Nous ne ferons rien pour les hommes maltraités, car quand l’homme arrive, la femme disparaît.”

Il devient évident que les représentations de genre ne sont plus le vieux paternalisme, mais celles véhiculées par des féministes qui semblent sortir tout droit des “Chiennes de garde”. Pourquoi ne parles-tu pas de cette expérience dans ta présentation sur internet ? Est-ce trop dérangeant ?

Les chiffres de l’ONDRP 2019 ont été cachés et ont maintenant disparu d’internet : 28 % d’hommes maltraités et 72 % de femmes maltraitées. Ces chiffres ne figurent pas non plus dans ta présentation. Pourquoi ?

Nous avons donc bien en France deux normes de genre construites par les féministes : un homme agresseur perpétuel et paternaliste, et une femme victime éternelle. Et un tabou des hommes battus entretenu par des féministes en France pour des raisons politiques et financières que l’on connaît.

Ce tabou est entretenu par une petite élite féministe dont tu fais partie, car tu as omis le principal dans ta présentation : dénoncer la mainmise des ministères par des féministes pour qui “si l’homme arrive, la femme disparaît”, comme le disait Catherine Lesterpt au Grenelle des violences conjugales.

Pascal Combe
Tel 06 81 92 14 58


TA PRESENTATION :


https://lier-fyt.ehess.fr/membres/aureliane-couppey

Auréliane Couppey

Doctorant.e
Pôle sociologieLaboratoire interdisciplinaire d’études sur les réflexivités - Fonds Yan Thomas

aureliane.couppey@ehess.fr

Champs de recherche

Processus de victimisation - Masculinités - Violences conjugales - Couple - Famille - Antiféminisme.

Thèse

Déclarer être victime de violence au sein du couple semble, pour un homme, compliqué. En effet, il s‘agit au premier abord d’aller contre des représentations de la masculinité, mais aussi de dénoncer une femme violente, ce qui paraît également contraire aux normes de genre.

Mon travail, mené dans le cadre d’une thèse de doctorat (bourse doctorale de l’EHESS 2019-2022) sous la direction de Yannick Barthe, s’attache à étudier la manière dont des "agents victimisateurs" permettent à ces hommes d’endosser l’étiquette victimaire et d’être accompagnés tout au long de leur parcours. Il s’agit de voir si cette victimisation masculine, qui va de pair avec la dénonciation d’une violence féminine, se fait en se détachant des normes de genre, pour mettre en avant une catégorie de victime et de perpétreur.ice neutre, ou si des représentations de genre restent mobilisées afin de rendre le discours des victimes crédibles.

Ce travail repose sur une enquête ethnographique menée auprès de structures associatives prenant en charges des victimes, et sur une série d'entretiens effectués avec des hommes ayant contacté ces structures.


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https://shs.cairn.info/publications-de-aureliane-couppey--759884?lang=fr

https://shs.cairn.info/revue-cahiers-du-genre-2022-2-page-277?lang=fr


https://www.psygenresociete.org/171