STOP hommes battus 06 81 92 14 58

STOP hommes battus 06 81 92 14 58

Rapport dominant/dominé et rapport de force !

 

 

Dominant/dominé répondent à une attraction

 

 

 

http://se-ressourcer.over-blog.com/rapport-dominant/domin%C3%A9-et-rapport-de-force

 

Les relations qu'elles soient amicales, professionnelles ou affectives, sont souvent construites avec ce rapport dominant/dominé. Il y a ceux qui organisent, maîtrisent, gèrent… la vie de l’autre et ceux qui acquiescent, se soumettent, se laissent assujettir pour diverses raisons (peur, facilité, besoin…).

L’un et l’autre répondent à une attraction en lien avec leur histoire personnelle et sont en interdépendance. Le dominant attire le dominé et inversement et le rapport qui s’établit entre eux, s’organise autour d’une dépendance mutuelle. Le dominé dépend de la domination et le dominant a besoin d’avoir une emprise sur l’autre pour se sentir en sécurité. Dans cette interdépendance, chacun des deux représente une part de la même angoisse qui est bien souvent la peur de l'abandon.

 

Derrière le « dominant », il y a une souffrance liée à une dévalorisation et/ou une peur, qui peut-être celle d’être soi-même dominé, ou d’être abandonné, ou rejeté… Pour se sentir rassuré, il lui faut donc établir une relation de pouvoir sur l’autre et avoir une emprise ou une prise. Il a besoin de contrôler, de « soumettre » et de maîtriser.

Le dominé, répond à la « demande » du dominant, ce qui bien souvent le satisfait lorsqu’il n’y a pas d’excès de pouvoir sur lui. C’est pour lui l’occasion d’être déchargé d’un poids qui pourrait être celui des responsabilités, comme lorsqu’il était enfant où il était totalement pris en charge, ce qui pour lui est rassurant.

 

Il fut un temps où les femmes étaient totalement dépendantes à l’homme et donc dans l’obligation de se soumettre à lui, cet épisode s’est inscrit dans l’inconscient collectif. De nos jours la femme s’est émancipée et a gagné en indépendance, mais parfois de vieux schémas ressurgissent. De là à dire que se sont majoritairement les hommes qui dominent reste à vérifier, car bien des femmes sont dominatrices et parfois bien cachées derrières des apparences trompeuses. Ne dit-on pas que derrière chaque homme, il y a une femme!

 

Le « jeu » du couple

 

Dans un couple où il y a une relation de dominant/dominé acceptée, dans certains domaines les rôles peuvent parfois s’inverser, en étant chacun complice et conscient du « jeu » qui se joue au sein de leur relation. Un « équilibre » s’instaure au fil du temps les satisfaisant tous deux, tant que cela ne dépasse pas les limites de l’un ou de l’autre.

Cet équilibre est toutefois fragile, car il suffit que l’un d’eux souhaite le changement pour venir le bouleverser. Ce qui a pu convenir à l’un ou l’autre à un moment donné de leur vie, peut par la suite être remis en cause.

L’idéal est d’établir une relation équitable basée sur l’égalité. Ainsi selon les domaines, chacun gère sa partie au mieux de sa compétence et lorsqu’une décision doit être prise, il est préférable que cela se fasse sur la base de la concertation.

 

Lorsqu’il y a rapport de force imposé

 

Dans un rapport de force dominant/dominé, tous deux ont la même « blessure » celle de la dévalorisation. Lorsqu’un rapport de domination est imposé, cela sous-entend qu’il est subi par celui ou celle qui en est victime, qui bien souvent éprouve de la difficulté à s’affirmer et n’a pas d’autre choix que de s’y soumettre. L’emprise est parfois telle, qu’aucune place ne lui est laissée sur les prises de décisions étant considéré comme un objet.

Il est très difficile au dominant de déléguer, car il aspire au pourvoir et à la puissance et fait donc preuve d’intolérance à l’égard de l’autre. Tout doit être sous « sa coupe », sous contrôle, maîtrisé, planifié. Il pense avoir toujours raison et il accorde difficilement sa confiance, car rien n’est jamais bien fait. Il y a parfois un plaisir dissimulé à rabaisser et dévaloriser l’autre, pour masquer une profonde dévalorisation qu’il compense en prenant une position de supériorité. Il peut même devenir violent en parole et/ou en acte.

 

Pour qu’un changement s’effectue, il faut comprendre pourquoi !

 

Comprendre pourquoi on se trouve dans une relation de dominant/dominé dont la réponse se situe la plupart du temps dans l’enfance, source de bien de « blessures ». Pour se libérer de ce schéma, il faut comprendre ce qui nous a affectés pour avoir « besoin » inconsciemment de (re) vivre un tel rapport. Tant que cette blessure reste bien présente en soi, elle se réactive dès le moindre écho au passé, ainsi sans en avoir conscience, cette blessure est entretenue.

 

La solution réside dans le lâcher-prise, pour cela il est essentiel au préalable de passer par l’acceptation de TOUT ce qui s’est passé par le passé, sans exception aucune. S’il nous faut pardonner, pardonnons, mais pardonnons du plus profond de notre cœur avec amour et non, avec la raison qui est une action purement égoïste.

Ce n’est qu’une fois le passé apaisé, que le changement s’effectue, car les blessures n’étant plus « entretenue », elles ne restent plus qu’un mauvais souvenir. Le ressenti qui y était lié a disparu.

Geneviève MARTIN BOISSY

Rapport dominant/dominé et rapport de force !
 
 

Partager cet article



11/11/2019
0 Poster un commentaire
Ces blogs de Politique & Société pourraient vous intéresser

Inscrivez-vous au site

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 258 autres membres