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ARTICLE SUR LES HOMMES BATTUS DU SITE VIOLENCE FEMININE

 

 

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POURQUOI NE PARLE T’ON JAMAIS DES HOMMES BATTUS

« il me semble que la situation des hommes battus est encore plus indicible que celle des femmes battues ». Le monde 2007 : Elisabeth Badinter

Mouche : Combien d’hommes meurent chaque année sous les coups de leur femme en France ? Et combien de femmes meurent sous les coups de leur mari ?

Elisabeth Badinter : Nous avons au total pour l’année 2006, en augmentation par rapport à l’étude de 2004, 168 décès par homicide au sein du couple. Et dans ces 168 décès, il y a 137 femmes et 31 hommes. Ce qui veut dire qu’une femme meurt tous les 2,5 jours sous les coups de son conjoint, et qu’un homme meurt tous les 11,5 jours sous les coups de sa conjointe. Donc il est incontestable que ce sont les femmes qui sont majoritairement victimes de la violence des hommes.

Au demeurant, je considère que la question des victimes masculines de la violence des femmes doit être posée. Parce que ce n’est pas nul. 31 hommes qui meurent sous les coups de leur femme, ce n’est pas rien. Or je constate qu’il n’y a aucune étude spécifique entreprise sur le sujet des hommes, et que la presse, dans son ensemble, et les chercheurs ne considèrent que les violences faites aux femmes, comme si l’autre n’existait pas. C’est cet aveuglement, volontaire ou inconscient, qui m’interpelle. Car j’y vois en particulier un parti pris idéologique grave, qui consiste à faire des femmes les uniques victimes de la violence.

Ireneka : Oui, il faut parler des hommes battus… mais n’est-ce pas aux hommes de prendre cette question en main, comme les féministes l’ont fait pour les femmes battues ?

Elisabeth Badinter : Justement, il me semble que la situation des hommes battus est encore plus indicible que celle des femmes battues. Parce qu’être un homme battu est tellement contraire à l’image de la virilité que c’est encore plus honteux pour un homme de se dire victime de violences féminines que pour une femme d’être victime d’un homme.

Il faut se souvenir que c’est parce qu’il y avait eu une campagne de presque toute la société pour encourager les femmes à surmonter leur honte et déposer plainte, que, peu à peu, les femmes ont fait le pas d’aller à la gendarmerie ou à la police. Avec beaucoup de difficultés, car cela doit être très douloureux.

Pour les hommes, c’est une démarche encore quasiment impossible, qui doit donc être prise en charge par la société également. Je voudrais souligner que nous avons quelques études très partielles sur ces hommes objets de violences féminines, et tous expliquent que déposer plainte est une horreur, car ils sont l’objet de ricanements et de déni. Pour nous tous, spontanément, on ne peut pas imaginer qu’un homme se laisse battre par une femme. Or il semble bien que même si les hommes sont plus forts que les femmes (ce qui n’est pas vrai dans tous les couples), les hommes battus n’osent pas réagir et n’osent utiliser la même violence à l’égard de leur compagne pour la faire cesser. Voilà pourquoi, à mon sens, cette affaire ne peut pas être prise en charge par les seuls hommes, mais ce sont les associations, les psychologues, et peut-être aussi un ministère quelconque de la parité, qui doivent prendre ce sujet en charge.

Picolo : Cette violence féminine n’est-elle pas, majoritairement, de la légitime défense ?

Elisabeth Badinter : C’est toujours l’argument avancé pour parler des violences féminines contre les hommes : elles sont violentes pour se défendre d’une première violence masculine. Je suis convaincue pour ma part que c’est souvent vrai, mais je suis aussi convaincue, par les témoignages que nous avons, que c’est loin de l’être toujours.

Suzy : Quel est le profil des femmes qui battent leur mari ? A quelle classe sociale appartiennent-elles ?

Elisabeth Badinter : Comme nous n’avons pas d’étude sur ces femmes violentes, on ne peut pas répondre à cette question, pourtant fondamentale. Il faudrait presque briser un tabou pour pouvoir aborder sereinement et avec toute l’objectivité nécessaire cette question-là, et nous ne l’avons pas fait.

Jean Grisel : Si on parle uniquement des violences physiques, étant donné que les hommes sont statistiquement plus forts que les femmes, on trouvera toujours plus de dégâts chez les femmes. Mais pourquoi oublie-t-on les violences spécifiques commises par les femmes, comme par exemple les enfants faits dans le dos, les fausses attributions de paternité, etc.

Elisabeth Badinter : Je ne pense pas que l’on puisse mettre à égalité les violences physiques et les violences psychologiques. Au demeurant, les rares études que nous avons sur les violences, notamment au Québec, qui est nettement plus avancé que la France sur cette affaire, montrent que la violence psychologique serait plus le fait des femmes, et la violence physique plus le fait des hommes.

Ny2008 : Dans de nombreux cas de divorces aux Etats-Unis, les femmes avancent faussement qu’elles sont victimes de violence pour obtenir des jugements avantageux. Qu’en est-il en France ?

Elisabeth Badinter : En France comme au Québec, nous savons, à titre d’exemple, que des femmes en instance de divorce ont accusé à tort leur conjoint de pédophilie sur leurs enfants pour avoir la garde de ceux-ci. Nous possédons un chiffre qui est partiel mais tout de même inquiétant : 17 % de ces plaintes ont été prouvées mensongères par les tribunaux. Voilà un type de violence qui n’est pas physique, qui est psychologique, et qui est une ignominie, pas suffisamment dénoncée à mon gré.

Christophe Lambert : Avez-vous eu des réactions violentes de femmes qui s’offusquent de vous voir lancer ce débat ?

Elisabeth Badinter : Oui, et notamment venant d’associations féministes qui s’occupent des femmes victimes de violences masculines. On me dit que je tendrais à noyer le poisson, à disculper les hommes en évoquant la violence féminine, comme si je les renvoyais dos à dos. Conclusion : je suis une traître au féminisme.

Westindies : Pourquoi ne parle-t-on pas plus de ces mouvements féministes qui font la promotion de la haine anti-hommes ? Il y a de plus en plus d’associations féministes qui organisent des débats interdits aux hommes.

Elisabeth Badinter : Pour ma part, je parle de ces mouvements haineux contre les hommes. J’ai écrit un livre qui s’appelle Fausse Route qui essaie de faire le point sur ces discours anti-hommes. Mais finalement, je pense que la majorité de nos concitoyens savent faire la part des choses. Au demeurant, je suis choquée que tous les 8 mars, jour de la Fête des femmes, tous les médias brandissent les statistiques des violences faites aux femmes, laissant entendre aux nouvelles générations de femmes que leur condition est celle de victimes, ce qui nourrit la méfiance, la peur, voire la haine à l’égard des hommes.

Christophe Lambert : Est-ce que depuis la publication de Fausse Route et le chapitre que vous consacriez à cette question les choses vous paraissent avoir changé ?

Elisabeth Badinter : La réponse est non, ça n’a pas beaucoup changé. Mais je m’attends tout de même à ce qu’on finisse par être un peu plus objectif et qu’on en vienne à s’intéresser à la violence féminine.

Christophe Lambert : Faites-vous un lien entre la violence féminine au sein du couple et la montée de la violence chez les adolescentes : une sorte d’accession ou de droit à la violence des femmes, en quelque sorte ?

Elisabeth Badinter : Je ne crois pas qu’on puisse dire les choses ainsi. En revanche, l’augmentation massive des violences physiques, notamment depuis le début des années 2000, est un phénomène global. Nous assistons à une montée de la violence contre les enfants, contre les gens âgés, entre les enfants et entre les adolescents. Et bien entendu, chez les femmes aussi. Que dans des situations extrêmement dures pour les adolescentes, dans les quartiers difficiles, les jeunes filles soient amenées à être de plus en plus violentes me semble une conséquence naturelle de l’oppression dont elles sont l’objet. Mais cela ne veut pas dire pour autant que les femmes, globalement, quand elles ne sont pas dans des situations drastiques, deviennent plus violentes.

Longsword : Vivant au Québec, j’ai pu constater les méfaits d’un féminisme virulent sur les hommes de ma génération (35-40 ans). L’homme, toujours coupable !! Pourquoi certaines femmes utilisent-elles la culpabilisation et la dévalorisation des hommes pour obtenir ce qu’elles veulent d’eux ?

Elisabeth Badinter : Parce qu’elles croient n’avoir pas d’autre moyen pour obtenir quelque chose. J’ajoute qu’elles sont dans le ressentiment et la haine des hommes.

Los : Y a-t-il une différence entre la violence dans les couples hétérosexuels et dans les couples homosexuels ?

Elisabeth Badinter : A ma connaissance, il n’y en a pas. Les quelques très rares études que nous avons tendent à montrer le même pourcentage de violences au sein des deux types de couple.

Los : Vous avez fait part des statistiques sur les décès, y a-t-il un autre moyen de quantifier l’ampleur des sévices hommes-femmes ?

Elisabeth Badinter : Oui. En vérité, on a beaucoup de chiffres. A part le pourcentage d’homicides, il y a tous les pourcentages de blessures. Par exemple, pour l’année 2005, il y a eu 8 869 plaintes de femmes de violences de la part de leur conjoint. Et 1 457 plaintes d’hommes de violences de la part de leur femme. Et en 2006, il y a une augmentation importante de cette double violence : 10 680 plaintes de femmes, soit une augmentation de 20 %, et 1 724 plaintes d’hommes, soit une augmentation de 18 %. Mais ce qu’il faut ajouter, c’est que nous n’avons là que les statistiques des plaintes, et qu’il semblerait que seulement 10 % des femmes et des hommes victimes de violences déposent plainte.

Suzy : Ne faudrait-il pas canaliser la violence des époux(ses) à l’extérieur du milieu familial ? Encourager les femmes à faire du sport, à devenir autonomes, affectivement et financièrement ?

Elisabeth Badinter : Je considère que les hommes ou les femmes violents sont des malades, qui ont besoin de soins. Mais il me semble indispensable d’encourager de toutes les façons les femmes à jouir de l’indépendance financière, pour avoir les moyens de s’en aller, de quitter le foyer conjugal avec leurs enfants si nécessaire. Il me semble aussi judicieux que les femmes apprennent à se défendre physiquement, parce que les violences ne viennent pas que du conjoint, et qu’il y a aussi toutes ces statistiques considérables de violences physiques hors de la vie familiale dont les femmes sont majoritairement victimes, à 90 %.

Ccc3 : Vous exposez le phénomène de la montée de la violence envers les hommes. Pour quelles raisons ce phénomène prend-il une telle ampleur ?

Malys : Est-ce que la violence faite aux hommes augmente ou bien est-ce simplement qu’on en parle plus ?

Elisabeth Badinter : Apparemment, personne n’en parle. C’est moi qui ai voulu en parler aujourd’hui. Je pense que si l’on encourage les hommes à déposer plainte et si l’on prend leur situation en considération, on risque d’avoir des surprises. Je ne veux pas dire pour autant qu’ils seront majoritairement victimes, mais je suis convaincue que le chiffre des violences faites aux hommes sera impressionnant.

Mathilde Gérard

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8 Comments

magnon86raspoutine 31 octobre 2018 at 9 h 02 min Reply

” il me semble indispensable d’encourager de toutes les façons les femmes à jouir de l’indépendance financière, pour avoir les moyens de s’en aller, de quitter le foyer conjugal avec leurs enfants si nécessaire. ”

Et dans les deux sens.

Il faut donc abolir le mariage, qui n’est plus un viol légal, mais un huis clos à violence psychologique et verbale, quelquefois physique.

Sangoldor 4 mars 2019 at 13 h 55 min Reply

Merci Madame Badinter

dieudonné 13 mai 2019 at 10 h 05 min Reply

Les violences psychologiques sont courantes surtout dans la petite enfance et dans les relations sentimentales . Ce n’est pas un hasard si le terme de maîtresse connote des relations sexuelles renvoyant à éducatrice et femme trompant une autre femme dont elle maîtrise le mari, par exemple

SUE 1 juillet 2019 at 20 h 58 min Reply

Dans les violences faites aux hommes par leur femme, entrainant la mort de l’homme, ne sont pas comptabilisés les violences qui ne tuent pas sur le coup. Il y a des femmes qui battent leur mari pendant leur sommeil, des femmes qui assassinent leur mari à petit feu. Les femmes sont plus violentes que les hommes, mais la société est plus permissive parce qu’elles portent la vie et qu’elles sont généralement moins puissantes que l’homme. Des émission tv nous l’ont montré.

André 5 juillet 2019 at 17 h 46 min Reply

Ils faut aussi dire que dans le cas d’une mésentente dans le couple les suicides sont nombreux et la le nombre d’hommes qui ce suicide est environ 3 fois supérieure aussi nombre de femmes existe t’il des statistiques sur les motifs de ces suicides

Philipoe 8 août 2019 at 23 h 41 min Reply

Toute être humaine tout être humain doit être protégé de sa naissance à sa mort de toutes les violences y compris psy qui sont sournoises et invisibles tout en étant destructrices . Enfin on parle toujours des femmes qui doivent partir avec les enfants , mais ON DOIT DIRE AUX FUTURS CONJOINTS DE RÉFLÉCHIR 50 MILLE FOIS AVANT DE SE DÉCIDER À AVOIR DES ENFANTS CAR LE JOUR OÙ IL EST SÉPARÉ , ALORS IL VA SOUFFRIR CAR IL.AIME AUSSI SES ENFANTS . DE PLUS TOUTES LES FEMMES QUI QUITENT LE PÈRE DE LEURS ENFANTS NE SONT PAS TOUTES EN DANGER . DANS LES FAITS TANT QUE LA MAMAN TOLÈRE LE PÈRE DE SES ENFANTS CELUI -CI PEUT VIVRE AVEC SES ENFANTS . EN CONCLUSION LES ENFANTS APPARTIENNENT À LA MAMAN . DE PLUS COMBIEN DE FEMMES PRATIQUENT LA VIOLENCE PSY ? COMME PAR HASARD SI UN HOMME COMMET DE LA VIOLENCE C EST QU IL VEUT DOMINER , MAIS SI UNE FEMME COMMET N IMPORTE QUEL GENRE DE VIOLENCE C EST LÉGITIME DÉFENSE . COMME SI LA VIOLENCE PSY GRATUITE FAITE PAR LES FEMMES N AGIT PAS COMME LA VIOLENCE GRATUITE FAITE PAR LES HOMMES QUI DÉCLENCHENT DE LA LÉGITIME DÉFENSE . LA VIOLENCE EST À BANIR D OÙ QU ELLE VIENNE . ET UNE SEULE FEMME DE TUÉE OU FRAPPÉE C EST UNE DE TROP . UN SEUL ÊTRE HUMAIN OU UNE SEULE ÊTRE HUMAINE DE VIOLENTER AVEC OU SANS DÉCÈS C EST UN ET UNE DE TROP . IL EST AUSSI PEU PARLÉ DE LA TYRANNIE DES MÈRES SUR LEUR PROGÉNITURE …
LA VIOLENCE À LIRE LES MÉDIAS ET À ENTENDRE LES CHERCHEURS TOUTE LA VIOLENCE VIENT DES HOMMES . CE QUI EST UN MYTHE . JE NE CONNAIS PAERSONNE QUI N A PAS SUBI DE VIOLENCE PSY ET PHYSIQUE . JE RÉPÈTE EN CONCLUSION QUE TOUTE PERSONNE DOIT ÊTRE PROTÉGÉE DE SA NAISSANCE À SA MORT DW TOUTES LES FORMES DE VIOLENCE . IL Y A DU PAIN SUR LA PLANCHE . DANS CE MONDE OÙ TROP DE GENS CHERCHENT INDÉPENDAMMENT DE LEUR SEXE OU GENRE À AVOIR LE POUVOIR SUR D AUTRES GENS ET SI QUELQU UN S INTÉRESSE À UNE AUTRE PERSONNE CE N EST PAS DANS L INTÉRÊT DE L AUTRE MAIS TROP SOUVENT DANS SON SEUL INTÉRÊT . L AMOUR VRAI FAIT DÉFAUT DANS CE MONDE CRUEL .

Lionel 28 novembre 2019 at 9 h 38 min Reply

J’ai été durant 18 années victimes des violences de ma femme. Nous avons eu un enfant la 1ère année de vie de couple. J’étais pris au piège, elle me menaçait “si… tu ne verras plus les enfants, et je te ruinerais tu devras payer des pensions” j’avais eu un 1er enfant et j’étais devenu un père des week-end, 4 jours par mois ce n’est pas être père et je me suis soumis car je ne voulais plus jamais vivre ça. Apres 18 annes de violence j’ai dis stop. Mkn fils majeur a décidé de vivre avec moi, mais mes 2 autres enfants mineurs, une juge à décidé qu’ils devaient vivre avec la mère et que la garde alternée ne pouvait s’exercer qu’avec l’accord de la mère. Ma fille a ete frappée par sa mère et a refusé de retourner la voir. Mon ex femme est alors partit dans un autre département avec un homme emmenant mon plus jeune fils et depuis m’empêche de le voir, car elle a eu peur de le perdre aussi. En 2018 La juge des enfants a affirmé que si mes enfants voulaient vivre avec moi c’est qu’ils étaient sous mon emprise, que la mère qui frappe ses enfants est une bonne maman que je suis trop permissif puisque je ne frappe pas. La garde totale de mon plus jeune fils a été confiée à la mère recompensant l’enlèvement, 1 an que mon fils n’a plus vu ses frères et sœur (mon aîné qui a 29 ans vit aussi avec moi aujourd’hui) et ma fille qui a 13 ans, la juge a décidé de la placer en famille d’accueil pour réintroduire de force la mère et empêcher ma fille de me voir pour la libérer de mon emprise puisqu’ elle a osé me préférer à sa mère. Voila mon témoignage des violences contemporaines des femmes. 100% des juges aux affaires familiales, juge des enfants et juge des chambres des mineurs sont des femmes, et on se fait agresser et insulter devant les tribunaux en tant qu’hommes. Nous sommes considérés comme des “salauds” à priori. Lors de l’appel la juge des mineurs a confirmé le 1er jugement du juge des enfants écrivant que je suis “fusionnel” avec mes enfants. On me condamne car j’aime mes enfants. C’est l’amour qui est condamné. Et personne ne peut m’aider. Mme Sciappa a rejeté mes courriers m’écrivant que les seules discriminations étaient celles faites aux femmes. Idem le Défenseur des Droits, où là encore une femme m’a répondu.

Kallian 6 décembre 2019 at 21 h 39 min Reply

Bonjour
Je suis avocat et si je témoigne de façon anonyme c’est parce que je ne veux pas être accusé de me faire de la pub.
J’ai reçu à plusieurs reprises des hommes qui disaient avoir été victimes de violences de la part d’une femme. Je confirme que ceux qui ont essayé de déposer plainte se sont fait refouler soit ouvertement par un “vous essayez de me faire croire qu’un gaillard comme vous se fait frapper par sa femme” ou un “bof, une claque c’est pas vraiment être battu”.
La seule fois où il y a eut une poursuite c’est que mon client c’est fait battre devant une caméra de sécurité. Mon client fait 1,8m sportif (de combat) mais ne voulait pas réagir car il était impensable pour lui de frapper une femme, même pour se défendre.
Il avait essayé 2 fois de déposer plainte mais avait été recpnduit (la 2e fois l’adjudante avait même éclaté de rire).
Mais le pire c’est la comparaison de la poursuite et de la sanction :
Mon client a reçu plusieurs coups de poing, giffles, griffures, coup de chaussure. Le medecin légiste lui a donné 0 jours d’ITT. Donc, tribunal de police et condamnation a 500 e d’amende et 100e de dommages et intérêts.
Dans la même semaine une cliente a obtenu pour une giffle 9 jours d’ITT, donc correctionnel, 1500e de dommages et intérêts et monsieur (primo-délinquant) a été condamné a 12 mois dont 8 ferme.
Cerise sur le gâteau elle a obtenu grace à cela la garde de ses 2 enfants alors que le père était en congé parental.
Personne aujourd’hui n’est choqué lorsqu’un homme prend une griffe dans un film alors que pour une femme…

Pascal Combe 29 novembre 2020 at 0 h 10 min Reply

 

Le Ministere de l’egalite hommes femmes et le Grenelle des violences conjugales ont deboute notre association, ainsi que deux autres. Nous representons 500 000 victimes hommes maltraites et leurs enfants qui sont tous frappes de pathologies, dues au stress. Les hommes victimes ayant été refuses, les femmes maltraitantes disparaissent et toute la chaine statistique est faussee.
Les hommes maltraites n’ont aucune ressources pour se defendre ou fuir avec leurs enfants.


Stop Hommes Battus
http://www.stophommesbattus.org
Pascal Combe, le President

 

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29/11/2020
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