STOP hommes battus 06 81 92 14 58

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INÉGALITÉS HOMME-FEMME

 

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/In%C3%A9galit%C3%A9s_homme-femme

Inégalités homme-femme

Inégalités de genre

 
 
 
Aucune femme n'est présente lors des négociations pour un accord de pêche entre la Mauritanie et l'Union européenne (2011).

Les inégalités hommes-femmes sont l'ensemble des disparités sociales et juridiques qui défavorisent un sexe par rapport à un autre. Cet écart de traitement, majoritairement en défaveur des femmes, se retrouve aussi bien dans les théories scientifiques, philosophiques ou religieuses que dans les faits dans de nombreux domaines. Ces inégalités s'observent dans différents pays du monde que ce soit dans les médias, dans les arts, dans l'économie, les études et les salaires aussi dans le système éducatif, la sexualité, la justice, les mariages.

Origines d'une évolution[modifier | modifier le code]

Le mouvement d'égalisation des droits entre les hommes et les femmes est assez récent. Il s'est notamment généralisé dans les sociétés occidentales dans les années 1960, avec les mouvements féministes qui s'y sont notamment développés dès la fin du xixe siècle.

Ce mouvement est plutôt resté circonscrit aux sociétés occidentales. Mais depuis peu, on peut voir des ébauches de mouvements en faveur des droits des femmes se diversifier dans le monde entier. On peut ainsi citer le congrès sur le féminisme musulman à Barcelone du 3 au , ou encore une série de lois indiennes dont la première date du , ayant comme objectif de modifier une part importante du droit de la famille dans un sens égalitaire1.

Les inégalités homme-femme sont davantage médiatisées lorsqu'elles sont en défaveur des femmes, mais elles peuvent aussi être en défaveur des hommes, notamment dans la famille2.

Théories[modifier | modifier le code]

Approches scientifiques[modifier | modifier le code]

Le discours scientifique a, dès l'Antiquité, tenté d'expliquer des inégalités culturelles par des causes naturelles3.

Depuis le xxe siècle, il existe des recherches pour déterminer les origines innées ou acquises de ces différences. Ainsi, certains scientifiques ont déterminé qu'il existait des différences cognitives entre les hommes et les femmes dès les premiers mois de la vie4 quand d'autres ont avancé que la différence des sexes est peu ou pas marquée avant deux ans5.

Le discours scientifique, traditionnellement masculin — les femmes scientifiques restant une minorité — conserve cependant beaucoup d'a priori6.

On voit aujourd'hui une certaine recrudescence des discours scientifiques tentant d'établir des inégalités homme-femme biologiquement parlant. C'est le cas notamment des études sur les comportements différenciés et les réactions cérébrales (dimorphisme psychologique). Souvent en les prenant hors de leur contexte, on vulgarise ces études en disant notamment que les femmes sont plus émotionnelles que les hommes car elles ont l'hémisphère gauche du cerveau plus développé, tandis que les hommes, eux, usant plus de l'hémisphère droit, seraient plutôt scientifiques. Selon Catherine Vidal, ces observations sont très relatives, dans la mesure où les différences comportementales entre hommes et entre femmes sont — en moyenne — bien moins importantes que celles entre deux sujets7,8.

Un champ d'études se développe depuis plusieurs années — particulièrement aux États-Unis et en Angleterre — concernant les sciences et les inégalités homme-femme. Il s'agit des études féministes des sciences9. Ce domaine de recherche, encore peu développé en France10, est interdisciplinaire et établit un lien entre études des sciences et études de genre.

Approches philosophiques[modifier | modifier le code]

La philosophie des Lumières occidentale a posé, au moins dans ses principes, et par certains de ses membres, l'égalité entre hommes et femmes, appartenant au même genre humain : François Poullain de La Barre dans De l’égalité des sexes considère que l'infériorité féminine résulte d'un simple préjugé ; Claude-Adrien Helvétius dans De l'esprit, défend l'idée d'un cerveau égal pour les hommes et les femmes, et préconise, aux antipodes d'un Jean-Jacques Rousseau, une éducation identique pour les deux sexes ; en 1790, Nicolas de Condorcet dénonce le rôle de l'Église sur l'asservissement des femmes dans Sur l’admission des femmes au droit de cité. Il y décline l'humanisme des Lumières, et affirme à son tour la nécessité « que les femmes partagent l'instruction donnée aux hommes »11 dans Les Cinq mémoires sur l’instruction12. La Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789 ne distingue pas hommes et femmes.

Certains de ses critiques reprochent à cette conception de n'être qu'une laïcisation de la vision chrétienne d'égalité des âmes et des personnes. Le philosophe allemand Friedrich Nietzsche juge ainsi que l'idée d'égalité entre hommes et femmes est un préjugé chrétien[réf. souhaitée].

Approches religieuses[modifier | modifier le code]

Observation actuelle[modifier | modifier le code]

Dans le monde[modifier | modifier le code]

Ces inégalités sont prises en compte au niveau international que tardivement. L'ONU organise la première conférence intergouvernementale sur les femmes au Mexique en 1975. Elle a pour but d'améliorer la condition féminine. La seconde a lieu à Copenhague en 1980, la troisième à Nairobi en 1985 et la quatrième conférence mondiale sur les femmes à Beijing en 199513. Lors de cette dernière, les 189 États ont adopté la Déclaration de Beijing (en) qui fixe des objectifs de réduction d'inégalités dans douze domaines (droits fondamentaux, éducation, place des femmes dans l'économie).

Une partie de ces objectifs est atteint en 2015 : le droit de vote des femmes progresse, de même que le taux de scolarisation des filles. Par contre, l'inégalité des revenus s'est accentuée (en 2006, les femmes dans le monde gagnaient en moyenne 6 000 dollars par an contre 11 000 dollars pour les hommes ; en 2015, elles gagnaient 11 000 dollars contre 21 000 dollars pour les hommes)14.

La Convention sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes adoptée en 1979 et ratifiée par 189 États en 2015, les oblige à rendre compte de leurs progrès mais cet accord international a une portée limitée car les États ont la possibilité d'émettre des réserves au nom de leurs traditions, religions ou culture. Néanmoins, les femmes restent les premières victimes du trafic d'êtres humains dans le monde15.

Le forum économique mondial publie depuis 2006 le Global Gender Gap Report (en) (en français « rapport mondial sur la parité entre hommes et femmes »), rapport annuel censé donner un panorama des inégalités « de genre » dans le monde à l’appui de quatre grands indicateurs : l’accès à l’éducation, la santé et l’espérance de vie, l’empowerment politique, la participation et les opportunités économiques. Cette étude qui permet de classer les pays doit être relativisée de par le caractère superficiel et trompeur des résultats d’ensemble d’une telle entreprise statistique, ainsi que des usages politiques qu'en font les pays16.

En 2018, le Canada à l'initiative de Justin Trudeau met en place le Conseil consultatif sur l’égalité des sexes au G7, de façon que l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes soient pris en compte dans les délibérations du G717,18.

En Inde[modifier | modifier le code]

En Inde, les femmes disposent d'une position sociale faible dans le milieu familial, cela cause un frein à leur scolarisation. Leur éducation est contrariée par la position sociale, la confession ou encore l'ethnie auxquelles elles appartiennent. Selon la famille, éduquer une fille est considéré comme inutile puisqu'elle est destinée à se marier afin de remplir son rôle au sein du foyer19.

En France[modifier | modifier le code]

Dans la vie quotidienne[modifier | modifier le code]

En France, les femmes représentent 57 % des étudiants à l’université en 2015-2016 contre 43 % en 1960-196120.

Les exemples sont nombreux et ancrés jusque dans l'urbanisme, avec par exemple les noms de rue (la visualisation cartographique du nom des rues selon le genre, à partir de jeux de données ouvertes met en évidence dans certaines villes une représentation plus importante des noms d'hommes par rapport aux noms de femmes21).

Géographie urbaine sexuée[modifier | modifier le code]

Il ressort d'études publiées dès 1996 par Jacqueline Coutras, puis à partir de 2008 par Sylvette Denèfle, et d'autres auteurs, qu'en France les femmes et les hommes se comportent très différemment dans les espaces urbains. Les femmes, par peur des agressions, développent des stratégies d'évitement de certains lieux, et choisissent aussi des modes de déplacements en fonction du quartier, des horaires, du nombre d'hommes présents et de leurs attitudes (buveurs à un bar, vigiles, policiers, etc), des éclairages, mais aussi de leur propre habillement (tenue de soirée, sportive, etc) et de leur compagnie (accompagnée par un homme ou non). À partir de ces études est établi le constat que « les femmes n'ont pas l'insouciance des hommes », que les trajets en ville soulèvent des angoisses chez elles et que les « inégalités d’accès aux villes françaises pour les femmes apparaissent évidentes et naturelles, et passent pour cette raison même inaperçues ». En 2015, le Haut Conseil à l’égalité estime le phénomène très largement répandu et demande sa quantification précise22,23,24,25.

En politique[modifier | modifier le code]

Les femmes ont longtemps eu un statut juridique inférieur à celui des hommes. L'incapacité juridique de l'épouse a été supprimée par la loi du 26, tout acte juridique fait par une épouse sans l'autorisation de son mari avant cette date est juridiquement nul27. Leur égalité juridique n'est venue que dans les années 1960-70 (permission d'utiliser un carnet de chèque sans l'autorisation du mari, responsabilité parentale, etc.). Jusque dans les années 2000, les femmes n'avaient dans les faits qu'une place restreinte sur la scène politique28.

En , une loi organique avait modifié la constitution pour donner une exception au principe d'égalité devant la loi29. Jusqu'alors, aucune loi mentionnant le sexe ne pouvait être promulguée, car une telle loi était anticonstitutionnelle. Après le vote de cette modification de la constitution, des quotas pour l'accès aux mandats électoraux a été mis en place en . Il s'agit d'une des rares mesure de discrimination positive instaurée en France.

À la suite de la loi de 2000, les partis politiques français ont progressivement augmenté la représentation des femmes sur leurs listes, sous peine de payer des pénalités financières. En 2002, ils avaient encore payé en tout 7 millions d'euros de pénalités30. Lors des élections législatives de 2017La République en marche ! présente 50 % de femmes sur ses listes, le Mouvement démocrate 49 %, le Front national 49 %, le PCF 47 %, le PS 44,2 %, le PRG 53 % et Les Républicains 39 %.

Aux élections de 2017, la part des femmes élues à l'Assemblée nationale est de 38,82 %, soit le 16e rang mondial31 et le 4e de l'Union européenne, derrière la Suède avec 43,6 %, la Finlande avec 42 % et l'Espagne avec 39,1 %. En 2006, la France était au 84e rang mondial en termes de femmes élues à l'Assemblée nationale32 et 21e sur les 25 pays alors membres de l'Union européenne30, puis 12e sur les 27 pays de l'Union en 201333. La moyenne européenne était de 24,15 % en 2010 ; pour comparaison la Suède en avait à cette date 47 %, les Pays-Bas 41,3 %, la Finlande 40 %, l'Espagne 36,6 %, l'Allemagne 32,8 %, l'Italie 21,3 %, le Royaume-Uni 19,4 %, la Lituanie 19,1 %, la France 18,9 %, la Roumanie 11,4 %, la Hongrie 11,2 % et Malte 8,7 %34.

En 2013, la France était 2e de l'Union européenne en nombre de femmes ministres derrière la Suède33. En 2010, la part des femmes dans le monde dirigeant politique et économique était de l'ordre de 17 %35.

En 2014, la proportion de femmes élues en France au Parlement européen est de 43,2 %, alors qu'elle était de 44,4 % en 2009, 40,2 % en 1999, 21 % en 1989 et 22,2 % en 1979 (début de l'élection du Parlement au suffrage universel direct)34. Aux conseils régionaux, la proportion de femmes est de 47,8 % (915 femmes) en 2015 et était de 48 % (902 femmes) en 2010, 47,6 % en 2004, 27,5 % en 1998, 12,1 % en 1992 et 9 % en 1986. Au conseils départementaux, elle est de 49,5 % (2 145 femmes) en 2015 et était de 13,1 % (264 femmes) en 2008, 8,6 % en 1998, 4,1 % en 1988, 4,3 % en 1979, 1,3 % en 1970 et 1,1 % en 1961. Enfin, la proportion de femmes dans les conseils municipaux est de 40,3 % (212 059 femmes) en 2014, contre 35 % en 2008 (181 608 femmes), 21,7 % en 1995, 14 % en 1983, 4,4 % en 1971 et 2,4 % en 195934.

Alors qu'il y avait 6,8 % de femmes élues députées en , on n'en compte plus que 1,4 % en 1958, la tendance avait timidement remonté à partir de 1978 (4,3 %) pour atteindre 10,9 % en 1997 et 19,9 % entre 2007 et 2011. Une partie de la baisse de ce pourcentage s'expliquait par le recul du PCF, qui avait alors l'habitude de présenter bien plus de candidates femmes aux élections ainsi que de la réticence des autres partis politiques à présenter des femmes (que ce soit aux élections législatives de 1978 ou de 1981, les quatre partis de droite n'avaient présentés que 8 % de candidates féminines36, généralement dans des circonscriptions peu « gagnables »36 : « les femmes sont la plupart du temps bien moins nombreuses parmi les candidats »36). La baisse du nombre de femmes élues à partir de la fin des années 1950 s'expliqua selon la chercheuse Mariette Sineau par les institutions de la Ve République : alors que les scrutins de listes permettaient sous la IVe République l'élection de femmes non nécessairement placées en première position, le scrutin uninominal à deux tours des nouvelles règles législatives invita à élire une personnalité politique personnifiant le pouvoir électif, et qui revenait généralement pour Mariette Sineau aux notables locaux, souvent médecins, avocats ou notaires, et donc généralement des hommes37. Le cumul des mandats et la non-limitation dans le temps du nombre de mandat nuisait également au renouvellement des postes, et ceci au détriment des femmes38.

Les conseils départementaux sont les assemblées les plus féminisées de France après les conseils régionaux : de 27,5 % en 1998, ils passèrent à 47,6 % en 200436 (dont 51,2 % au conseil régional de la Martinique36) en raison de la loi de parité de  et sont désormais à 49,5 % en 2015. Malgré une féminisation à 47,8 % des conseils régionaux, il n'y a en 2015 que trois femmes présidentes de conseils régionaux sur 13, contre deux en 2011 (Ségolène Royal, pour les Poitou-Charentes et Marie-Marguerite Dufay pour le conseil régional de Franche-Comté).

ÉlectionsDateNombre de
femmes
Nombre total
d'élus
Pourcentage
Sénatoriales 2014 87 348 25,0 %
Législatives 2017 224 577 38,8 %
Européennes 2014 32 74 43,2 %
Régionales 2015 915 1 914 47,8 %
Présidents de région 2015 3 13 23,1 %
Départementales 2015 2 145 4 333 49,5 %
Présidents de département 2015 10 101 9,9 %
Municipales 2014 212 059 525 761 40,3 %
Maires 2014 5 879 36 654 16,0 %

Dans le domaine du numérique[modifier | modifier le code]

« Non ce n'est pas l'ordinateur de mon petit ami » précise le texte apposé sur le dos de cet ordinateur portable utilisé par une jeune femme. Le monde du numérique et de l'informatique est très masculin.
 
« Non ce n'est pas l'ordinateur de mon petit ami » précise le texte apposé sur le dos de cet ordinateur portable utilisé par une jeune femme. Le monde du numérique et de l'informatique est très masculin.

Dans le domaine de l'ingénierie informatique, du numérique et des jeux vidéo (conception) les femmes sont très sous-représentées. En effet, en l'espace d'une vingtaine d'années, la présence féminine dans le secteur informatique a été divisée par deux. Entre 1983 et 2010, le taux des femmes ayant un diplôme de l'ingénierie est passé de 20.3 % à 11 %39.

Dans la fonction publique[modifier | modifier le code]

En 1984, les femmes forment 15 % des effectifs des cabinets ministériels36.

En 2011, la fonction publique compte 51,7 % de femmes mais elles occupent seulement 20,3 % des postes de directions : ainsi, seulement 10 % des préfets sont des femmes, et 11 % des ambassadeurs et 8,5 % sont CRS40,41.

Dans la mortalité[modifier | modifier le code]

Les hommes disposent à la naissance de 5,8 années d'espérance de vie en moins42. Elles sont en partie expliquées par des activités professionnelles plus dangereuses. Ainsi, 94 % des décès qui surviennent sur le lieu de travail concernent des hommes43 : 98,5 % des ouvriers des bâtiments44 et 94 % des marins-pêcheurs45 - qui font partie des métiers les plus dangereux46 - sont des hommes.

Les hommes en France représentent 75 % des suicides47.

Au Malawi[modifier | modifier le code]

Dans les médias[modifier | modifier le code]

Dans les arts[modifier | modifier le code]

Dans le domaine artistique, les femmes sont souvent sous-représentées lors des attributions des récompenses[réf. nécessaire].

Le domaine de la littérature imaginaire (science-fiction incluse) a évolué et, en 1999, 36 % des membres professionnels des Science Fiction and Fantasy Writers of America sont des femmes48.

Dans la bande dessinée, les femmes représentent en France 13 % des auteurs, en 2015. Le festival international de la bande dessinée à Angoulême a publié en  la liste des nommés au Grand Prix qui ne comportait aucun nom féminin. Un collectif BD a été créé pour protester contre ce qu'il juge être de la discrimination sexuelle49Depuis la création du festival, 11 % des auteurs primés sont des femmes (historique depuis 2015). La catégorie où les femmes ont le plus été primées est le prix Cultura, qui est attribué par le public et non par le jury du festival (21 % des prix ont été octroyés à des femmes - historique depuis 2015). Pour le prix Eisner, depuis sa création en 1988, seulement 10 % des auteurs primés sont des femmes. Les femmes occupent cependant une place majeur dans les publications pour adolescents (67 % des auteurs primés).[réf. nécessaire]

Le Festival de Cannes a attribué une seule fois la Palme d'Or à une femme, Jane Campion, pour La Leçon de piano (historique depuis 2015). Les femmes sont seulement 37 % à se voir attribuer le Grammy Award du meilleur album (historique depuis 2015). Le prix Pritzker d'architecture a récompensé deux femmes seulement (historique depuis 2015) : Zaha Hadid en 2004 et Kazuyo Sejima en 2010. Seules 13 % de femmes ont été récompensées par le prix Nobel de Littérature50.

Économie et entreprise[modifier | modifier le code]

Études[modifier | modifier le code]

La sous-représentation des femmes dans les domaines des mathématiques, des sciences physiques, des technologies et de l’ingénierie est constatée à l’échelle mondiale. La réduction de ce déséquilibre est souvent un objectif prioritaire dans les pays développés progressistes. Une étude de 2018 montre cependant qu'il existe une véritable tendance de fond qui est que plus un pays lutte contre les inégalités homme-femme, moins les femmes font d'études scientifiques51. L'explication avancée est que lorsque les femmes ont le choix (par exemple, pas d'exigence de salaire), elles s'orientent vers d'autres études que les sciences, qui ne les intéressent pas52,53.

Salaires et revenus[modifier | modifier le code]

Les salaires des femmes seraient en moyenne plus faibles que ceux des hommes, même à poste et niveau de formation équivalents54. Si cette différence de revenus est généralement attribuée aux discriminations54, d'après plusieurs études, celle-ci serait liée à la présence d'un enfant dans le foyer familial.

  • En 2012, un rapport de l'OCDE établit qu'en France la différence de salaires entre femmes et hommes travaillant à temps plein dans la tranche 25-44 ans était quasiment nulle lorsque aucun enfant n'était présent dans la famille55. La différence s'établissait alors à 13 % en défaveur des femmes-mères par rapport aux hommes-pères lorsqu'un ou plusieurs enfants étaient présents dans le foyer.
  • En 2016, le cabinet Glassdoor, spécialisé sur le marché de l’emploi, établit que à poste égal la différence de salaires entre femmes et hommes est quasiment nulle (0,4 %) lorsque aucun enfant n'est présent dans la cellule familiale. En revanche, les femmes qui ont eu au moins un enfant gagnent 12,4 % de moins que les hommes56.

Il est aussi possible que les écarts non mesurables par les offices statistiques, soient dus à des systèmes de prime, à la productivité, etc. En 2010, le salaire mensuel net moyen d’un homme travaillant à temps complet s’élevait à 2 263 euros, tandis que celui d’une femme était de 1 817 euros, soit un écart de 19,7 %57. Cet écart varie selon les secteurs d'activité : d'après une enquête menée par l'INSEE, en 2013 dans le secteur privé, les femmes touchent un salaire net moyen annuel de 15 600 , soit 28 % de moins que les hommes58. Cette différence globale ne tient pas compte du niveau de qualification, de l'ancienneté ou de tout autre paramètre. Seules 46,9 % des femmes ont un emploi contre 55 % des hommes en 2014 en France. Selon un rapport de France Stratégie sur le coût économique des discriminations « si les femmes bénéficiaient d’un taux d’emploi et d’un salaire égal à leurs homologues masculins, le PIB de la France pourrait augmenter de 6,9 %. (...) Cela permettrait de rapporter 150 milliards d’euros et de faire augmenter les recettes publiques de 2 %59 ».

En 2010, les secteurs dans lesquels les écarts de salaires entre hommes et femmes sont les plus élevés sont la finance et l'assurance (26,7 %), les services aux entreprises (20 %) et le commerce (17,1 %). Dans les entreprises de 10 à 49 salariés, l'écart est de 12,2 %, il est de 18,9 % dans les entreprises de 2 000 salariés ou plus60. En 2006, seulement 4,5 % de femmes siègent dans les conseils d'administration de grandes entreprises32.

Retraites[modifier | modifier le code]

Concernant les systèmes de retraite, les retraites par capitalisation (fonds de pension) désavantagent mécaniquement les femmes, contrairement aux systèmes par répartition qui eux avantages nettement les femmes, les premiers étant calculés en fonction de l'espérance de vie61. Ainsi, au Chili, en 2008, la différence entre une femme médecin et un homme ayant cotisé à un fonds de pension depuis 1981, date de son instauration par la junte militaire, sur les mêmes bases, était flagrante: 550 euros pour une femme et 945 euros pour un homme61. Mais José Piñera, le ministre des finances qui a mis en place ce système, réfute cette assertion en avançant qu'il y a égalité des droits et non de fait. Les femmes auraient les mêmes droits que les hommes, et il serait de leur responsabilité de se former une retraite plus importante.

Emplois[modifier | modifier le code]

Entre 1901 et 1930, on compte 7 millions de femmes salariées, contre 13 millions d'hommes ; dans l'entre-deux-guerres, elles sont 6,6 millions contre 12,7, en 1968 7,1 contre 12,7, en 1990 10,5 contre 13,562.

En 1982, les femmes représentaient 24,8 % des cadres et professions intellectuelles supérieures ; en 2009, elles sont 39,6 %63. En 1965, 22 % des journalistes étaient des femmes, contre 45 % en 2009. Néanmoins, on assiste depuis quelques années à une féminisation accrue de certaines professions, qui se fait parfois au détriment de hommes. Ainsi, toujours en 2009, 54 % des médecins de moins de 40 ans sont des femmes. Les femmes représentent également 58 % des magistrats (77 % des reçus à l'école de la magistrature sont des femmes) et la moitié des avocats63. En 1995, Michelle Perrot note néanmoins que « 70 % des femmes s'engouffrent dans 30 % des professions, dites féminines, et du même coup supposées sous-qualifiées et médiocrement payées »64.

Au deuxième trimestre de 2011, on compte 226 000 chômeuses de plus de 50 ans contre 226 000 hommes, 728 000 chômeuses entre 25 et 49 ans contre 728 000 hommes et 291 000 chômeuses entre 15 et 24 ans, contre 345 000 jeunes hommes65.

Une recherche menée en Suisse66,67 a étudié l’impact du genre sur l’insertion professionnelle dans quatre secteurs d’activité où un sexe est sous-représenté : ingénierie, architecture, travail social, santé. Les résultats montrent des inégalités de genre d’une part entre les domaines féminisés et masculinisés, et d’autre part à l’intérieur de chaque domaine. Les conditions de travail sont globalement moins bonnes dans les domaines féminisés. Par ailleurs, à l’intérieur des domaines masculinisés, particulièrement en architecture, les femmes ont souvent de moins bonnes conditions objectives de travail que les hommes et se disent moins satisfaites.

Conditions de travail[modifier | modifier le code]

  • Les hommes sont plus exposés aux conditions de travail pénibles que les femmes68 ;
  • les hommes sont plus touchés par les accidents du travail69 ;
  • les hommes subissent plus de pressions sur le lieu de travail, où l'on considère qu'il est normal qu'ils finissent tard ou qu'ils travaillent à temps plein69 ;
  • les hommes sont victimes de remarques sexistes lorsqu'il est question de leur statut de père au sein de leur emploi. Ainsi Noam Leandri, président de l'Observatoire des Inégalités note que « Peu d'hommes prennent un congé paternité et lorsqu'ils le font, cela peut être perçu de manière négative »69

Précarité de logement[modifier | modifier le code]

Les femmes sans-domicile bénéficient de conditions d’hébergement plus stables que les hommes. Ces derniers constituent la quasi-totalité de la population des sans-abri70.

Dans le système éducatif[modifier | modifier le code]

En France, en 2011, 58 % des élèves diplômés dans l'enseignement supérieur sont des filles71, mais il existe de grandes disparités selon les filières. En effet, concernant les classes préparatoires aux grandes écoles par exemple, seulement 41 % des élèves y sont des femmes ; dans les filières littéraires, elles sont 74 % ; elles sont uniquement 30 % en filières scientifiques72.

Une convention interministérielle a été signée en 2013, dont le but est d'éduquer à l'égalité dès le plus jeune âge et, à plus long terme, d'obtenir une mixité plus forte des filières de formation, quel que soit le niveau d'étude73.

En 2014, l'annonce d'un programme scolaire expérimental, dénommé ABCD de l'égalité et visant à lutter contre les inégalités et les stéréotypes? fait l'objet d'une vaste polémique, en raison de la présentation, au sein du programme, des concepts de sexe et de genre74. À la suite de déclarations de la ministre de l'éducation Najat Vallaud-Belkacem en tant que responsable des questions sociétales, ce programme se révèle être pour certains Français une tentative d'enseigner aux enfants qu'ils ne naissent pas fille ou garçon mais qu'ils peuvent construire leur identité sexuelle75.

Sexualité, mariage et divorce[modifier | modifier le code]

Les mutilations génitales féminines (notamment l'excision) sont interdites mais continuent à exister partout dans le monde. Elles sont en particulier très pratiqués dans certaines régions d'Afrique, d'Asie, et du Moyen Orient. En plus d'être effectuées sur des mineures, ces mutilations n'ont aucun avantage sur la santé et sont au contraire préjudiciables76,77.

À l'inverse, les sociétés occidentales interdisent l'excision mais tolèrent la circoncision rituelle pratiquée sur les enfants, notamment en France78. Aux États-Unis, la plupart des garçons sont systématiquement circoncis à la naissance pour « raison d'hygiène »79.

Le divorce peut être limité[Où ?], notamment au divorce pour faute à la demande du mari. Certaines sociétés[Lesquelles ?] admettent également des sévices corporels à l'encontre des femmes, à la discrétion du mari[réf. nécessaire].

La polygamie, qui subsiste dans quelques rares sociétés80, est presQUE toujours exclusivement masculine (un homme pour plusieurs femmes). Elle est interdite en France depuis 194581 et dans la plupart des pays développés.

Lors d'un divorce ou d'une séparation avec enfants, la garde de ceux-ci est, dans la majorité des cas, accordée à la femme. Le droit des pères, notamment en ce qui concerne la garde des enfants, y serait insuffisamment reconnu. Ainsi, si d'après Gérard Réverend, président de l'association Les papas=les mamans, à peine un père sur cinq (20 %) demande à avoir la résidence principale de son enfant, en 2009 selon le ministère de la Justice seulement un enfant sur douze (8 %) est confié au père, contre 74,6 % à la mère et 16,9 % en résidence alternée aux deux parents82. D'après Marc Juston, juge aux affaires familiales à Tarascon, « les juges ne sont pas contre les pères » mais restent dans un « schéma où il est acquis que la mère doit garder son enfant et que le père doit se battre pour obtenir davantage »82.

Mandats politiques[modifier | modifier le code]

Le Rwanda est le seul pays au monde avec une majorité de femmes au sein de sa chambre basse : en 2019, sur les 80 sièges de la Chambre des députés, 51 sont occupés par des femmes83.

Justice[modifier | modifier le code]

  • Pour un même fait, les hommes sont plus souvent présumés coupables, alors que les femmes bénéficient plus souvent de relaxe69 ;
  • pour un même fait, les hommes condamnés le sont plus souvent à de la prison ferme, alors que les femmes obtiennent plus souvent de la prison avec sursis69,69 ;
  • les femmes bénéficieraient d'une image de victime, mais pas les hommes69.

Antoine Mégie, maître de conférence à l'université de Rouen et spécialiste de la justice antiterroriste, note que « d'un point de vue global, la justice est marquée par un biais de genre quant aux poursuites des femmes et pas seulement dans le domaine du terrorisme [...] Lorsqu'on prend en compte l'idéologie de Daech, on considère que ces femmes semblent être écrasées par la domination masculine alors même que dans l'histoire de la violence politique, notamment avec Action directe, les femmes ont toujours été centrales84 ».

Violence[modifier | modifier le code]

En 2017, en France, 1,4 % des hommes et 1,2 % des femmes déclarent subir des violences physiques hors ménage. 74 % des victimes de violences sexuelles hors ménage sont des femmes et 26 % sont des hommes. 66 % des victimes de violences conjugales physiques ou sexuelles sont des femmes et 34 % des victimes sont des hommes85.

Entre 2014 et 2016, en moyenne en France, 1,2 % des hommes et 1,5 % des femmes de 14 ans ou plus ont déclaré avoir subi des violences physiques hors ménage. Entre 2012 et 2016, 79 % des victimes de violences sexuelles hors ménage sont des femmes et 21 % sont des hommes. 66 % des victimes de violences conjugales physiques ou sexuelles sont des femmes et 34 % des victimes sont des hommes86.

Sur la période 2010-2011, en France, 5,5 % des femmes et 4,7 % des hommes ont été victimes d'un ou plusieurs faits de violence physique ou sexuelle. 75 % des victimes de violences conjugales étaient des femmes et 25% des hommes87.

Cependant, cela peut être nuancé car :

  • d'une part, la féminisation des corps de métiers, en particulier des policiers et des juges, entraîne une plus forte répression des violences envers les femmes. La vision antérieure de la police et de la justice était quelque peu « paternaliste ». La victimisation des femmes étant naturelle, il était considéré comme « normal » (au sens où c'était courant et que l'on ne pouvait rien y faire) qu'un homme batte sa femme, par exemple. Les femmes victimes cachaient alors souvent les violences à leur encontre (pas de déclaration de viols ; l'idée que les violences conjugales étaient inexistantes dans les classes moyennes...)[réf. nécessaire] ;
  • d'autre part, la délinquance féminine augmenterait dans certaines régions[réf. nécessaire].
    • cependant, cette délinquance reste le plus souvent sans violence et, de plus, ce sont souvent des contentieux sans victime (absence de papiers d'identité, racolage...). Il s'agit moins dans ce cas d'une augmentation de la délinquance que d'une répression plus sévère,
    • dans les cas de violences graves commises par les femmes, à cause du mouvement d'égalité sociale, on accepte moins que les femmes se déresponsabilisent (« Oui, j'ai tué mon mari, mais c'est parce qu'il me battait... »)88.

La stabilité de cette délinquance féminine s'explique, pour Frédéric Ocqueteau89 par le fait que la violence féminine serait différente par nature de la violence masculine. Tandis que la violence masculine serait tournée vers l'extérieur, les femmes, par l'oppression masculine, retourneraient cette violence contre elles-mêmes : on a vu l'augmentation importante90du nombre de jeunes filles afghanes mariées de force qui s'immolent par le feu. L'État n'est en mesure de s'occuper que de la première ; la seconde n'est pratiquement pas prise en compte par la société. Cette interprétation, de nature essentialiste (qui attribue une différence essentielle et permanente entre les hommes et les femmes), est très largement remise en compte, notamment au travers d'une posture constructiviste.

Au cours de leur vie, en France, 14,5 % des femmes et 3,9 % des hommes déclarent avoir vécu au moins une forme d’agression sexuelle, soit, selon l’enquête Virage (Violences et rapports de genre) réalisée par l’Institut national d’étude démographique (INED)[réf. non conforme]. Sur la seule année 2015, 580 000 femmes déclarent avoir été agressées sexuellement, contre 197 000 hommes, soit 75 et 25 %. L'écart est plus prononcé pour les viols et tentatives de viols, où 4 % des faits concernent des hommes (62 000 femmes pour 2 700 hommes)91. Ces chiffres sont toutefois à interpréter en prenant en compte le fait que, selon l'ONDRP, quand 10 femmes sur 100 déposent plainte à la suite de violences qu’elles ont subies, seuls 3 hommes sur 100 osent se tourner vers la justice92.

Infanticide[modifier | modifier le code]

En France, une étude de 2015 de l'Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales reposant sur l'exploitation des données du Casier Judiciaire a établi que 70 % des meurtres d'enfant sur la période de 1996-2015 ont été perpétrés par une femme, et que dans 72 % des cas l'enfant victime avait un lien familial avec son bourreau93.

Méthodologie comparative des auteurs de violences sexuelles (AVS)[modifier | modifier le code]

Des recherches aux niveaux national et international ont permis de mettre en lumière des différences ayant trait au sexe de l'agresseur. Ainsi,

  • contrairement aux hommes AVS, les femmes AVS agressent presque exclusivement des enfants ;
  • contrairement aux hommes AVS, les femmes AVS abusent aussi bien des filles que des garçons ;
  • les victimes des femmes AVS sont plus jeunes que les victimes agressées par les hommes AVS ;
  • les femmes AVS associent maltraitances psychologiques et physiques de manière plus fréquente que les hommes AVS ;
  • les femmes AVS usent plus fréquemment de la persuasion, les hommes AVS usent plus fréquemment de la force.

Femmes auteures de violences sexuelles[modifier | modifier le code]

La classification de Mattews & Speltz fait référence dans les articles traitant de ce sujet. Elle distingue trois catégories.

  1. L'instructrice/amante : la femme agresseuse est amoureuse de sa victime qui est soit un enfant pubère, soit un adolescent. Elle perçoit la commission de l'agression sexuelle comme l'expression de son amour envers sa victime. Couramment, l'agresseuse était alors elle-même victime de sévices dans son enfance.
  2. La commission sous contrainte ou avec la complicité d'un homme : la victime est alors généralement la fille du couple. Lorsque l'acte est commis sous contrainte, alors la femme autrice d'AVS est généralement soumise à son époux et le craint. Lorsque l'acte est commis avec complicité d'un homme, mais sans contrainte, alors la femme autrice d'AVS fait généralement preuve de plus d'initiative.
  3. L'autrice prédisposée : leurs victimes sont souvent leurs propres enfants. La femme auteure de telles agressions a souvent elle-même été victime d'agressions sexuelles graves dans son enfance, ainsi que de mauvais traitements. Souvent les agresseuses sexuelles de ce type maltraitent physiquement leurs victimes et font preuve de négligence à leur égard.

Inégalités concernant la lutte contre les violences[modifier | modifier le code]

Marlène Schiappa déclare le  que « En France, rien n'existe pour les hommes victimes de violences sexuelles, même les numéros spéciaux sont réservés aux femmes »94.

Les violences contre les hommes, en particulier conjugales, ne sont ni reconnues, ni combattues par les pouvoirs publics95. Au Canada, jusqu'en 1999, seules les femmes étaient interrogées lors d'enquêtes importantes sur la victimisation en milieu conjugal96,97,98. Ils dénoncent également la sur-mortalité masculine, résultante d'une sous-prise en compte de la santé des hommes[réf. nécessaire].

Notes et références[modifier | modifier le code]

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Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

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  • Marie-Pierre Moreau, Les Enseignants et le Genre', PUF, Paris, 2011
  • Ève Pilyser, « Le croisement interactif des inégalités homme/femme et mère/père », Cahiers jungiens de psychanalyseno 149,‎ p. 69-83 (lire en ligne [archive]).
  • Anne-Françoise Praz et Silvie Burgnard, Genre et bien-être. Questionner les inégalités, Genève/Zurich, Éditions Seismo, Sciences sociales et problèmes de société, 2011, (ISBN 978-2-88351-051-7)

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18/10/2020
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