Stop hommes battus

Stop hommes battus

Sabotage d'une réunion d'hommes battues par des féministes à Lyon

 

 

 

Lyon: des féministes sabotent une conférence sur les hommes battus

 

 

 

 

 

 

J’ai parlé il y a quelques temps de la seule conférence sur les hommes, en l’occurrence les hommes battus, dans le cadre de la quinzaine de l’égalité Rhône-Alpes. J’avais mentionné comment le groupe organisateur avait été boycotté dans le programme alors même qu’il avait été accepté et même petitement subventionné dans cette manifestation organisée par des élus régionaux.

sylviane-spitzer.jpgPour la même occasion l’an dernier je relatais les propos d’une élue socialiste résonnant comme une volonté de mise sous surveillance ou sous tutelle de la parole des hommes dans ce cadre.

Cette année, le 13 octobre, jour de la conférence, des féministes se sont organisées pour bloquer et saboter l’oratrice, Sylviane Spitzer qui parlait des hommes battus. Les organisateurs, soit le Groupe d’Etude sur les Sexismes, a eu en main un courriel dévoilant cette stratégie. En voici des extraits édifiants qui font malheureusement penser à des méthodes du siècle passé augurant de temps sombres:


« Le reste d'entre nous rentrent par petit groupe, en mode rien de spécial, et se dispachent par petit groupe dans la salle.

   *Pendant la conf.*

Dans un 1er temps, on laisse parler 5/10 mn de leur conférence (à priori
c'est Sylvianne Spitzer, psychologue qui entamera la conférence suivi de témoignages d'hommes battus). L'idée c'est de l'interrompre à des moments où on le sent pour lancer des contre-argument sans attendre la fin de la conférence et de leur temps de débat.

...

L'idée c'est de ne pas attendre le débat à la fin mais d'imposer notre temporalité du débat, misandrie.jpgde démonter ce discours masculiniste par un argumentaire féministe. Les premières interventions vont s'articuler autour du fait que les violence faites aux hommes ne sont pas des violences sexistes, qu'elles ne sont pas structurelles, que nous sommes dans une société patriarcale...

Dans un 2nd temps, (soit si on a réussi à mettre en place un petit débat soit si on a juste placé quelques interventions), en tout cas quand la tension est montée, on pourrit leur débat : bordelisation collective. On essaye de lire le tract à plusieurs voix, on crie des slogans, et on applaudi jusqu'à se faire virer ou que la conf soit annulée. L'idée: prendre l'espace sonore, imposer un rapport de force collective, et faire stopper cette conf masculiniste.

On se reprécise tout ça le jour même, *RDV à 12h place Guichard samedi 13 octobre.

Si t'as des cuillères pour applaudir longtemps sans te démonter les mains, des sifflets, amène-les !»


C’était en partie prévisible après une prise de position sur le blog Superféministe:

«Et enfin quand on apprend que la région finance dans le cadre de la quinzaine (mais sans que cela n’apparaisse dans le programme ??!) une conférence menée par une association masculiniste notoire, les bras nous en tombent (BLAM !).»


FéministaCou-3.jpgCe féminisme politique est incapable d’accepter et de tolérer une parole d’hommes qui ne soit pas une soumission à sa doxa.


Sur le site rebellyon.info, cette action est revendiquée le lendemain:

«... Nous chan­tons une chan­son anti-mas­cu­li­niste créée pour l’occa­sion, applau­dis­sons, dis­cu­tons avec des per­son­nes du public... Après 40 minu­tes d’occu­pa­tion de l’espace sonore, le staff de l’hôtel nous pré­vient de l’arri­vée des flics. Nous déci­dons de partir de nous-mêmes en scandant « mas­cu­li­nis­tes, patriar­cat, même combat ! »

Un communiqué a été diffusé suite à cette conférence sur le site de la Cause des hommes.


Après les manifestations ridicules lors du premier congrès Paroles d’Homme que j’avais organisé en 2003 avec Yvon Dallaire, après les attaques et dégâts occasionnés au centre où se déroulait le 2ème congrès à Montréal, après les perturbations du congrès de Bruxelles, après de nombreuses attaques verbales et un discours misandre martelé en manère continuelle, après les mensonges sur la violence conjugale et sur l’inégalité salariale, ces féministes gaucho-fascistes montrent leur mépris de la liberté d’expression et de la démocratie. Les politiques se couchent devant elles par souci électoraliste.

Combien de temps faudra-t-il encore subir ces militantes qui construisent leur idéologie violente en marchant sur les hommes?

 



07/11/2019
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