STOP hommes battus 06 81 92 14 58

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JOURNAL LE BRIARD - STOP HOMMES BATTUS

 

 

 

 

 

 

 

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SEINE-ET-MARNE : L'ASSOCIATION STOP HOMMES BATTUS NE VEUT LAISSER PERSONNE DE CÔTÉ

L'association Stop hommes battus vient en aide aux hommes violentés, phénomène méconnu car plus rare. L'objectif : faire reconnaître les maux des victimes masculines.

L'association Stop hommes battus a été créée en 2007.
L’association Stop hommes battus a été créée en 2007. (©Pixabay/illustration)

Si les violences au sein d’un couple sont principalement orientées vers les femmes, les violences envers les hommes existent elles aussi. En proportion bien moindre, puisqu’en 2019, 27 hommes sont morts sous les coups de leur compagne, contre 146 femmes des coups de leur conjoint (selon les chiffres du ministère de l’Intérieur). Cependant, pour Pascal Combe, président de l’association Stop hommes battus, qui écoute et accompagne les victimes masculines de violences conjugales, « le problème doit être traité dans son ensemble. »

 

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Jacques Dos Santos, adjoint à la sécurité à la mairie de Saâcy-sur-Marne, vient de s’allier à l’association en devenant responsable de l’antenne départementale de Seine-et-Marne.

Depuis quelques semaines, il prend contact avec différentes instances pour la faire connaître : le conseil départemental, les agglomérations, la sous-préfecture, les associations qui hébergent des femmes battues, les CCAS, les Maisons des Solidarités et les points et maisons d’accès au droit, ainsi que les tribunaux de grande instance.

Au début du mois, avec le président, ils ont été reçus par Jean-Salem Sakkriou, délégué départemental à l’égalité hommes femmes et à l’égalité des chances.

« Sensibiliser au phénomène de l’emprise »

Ancien haut fonctionnaire de la police et sensible à la cause des violences, Jacques Dos Santos souhaite « sensibiliser les forces de l’ordre de Seine-et-Marne, qui connaissent peu le phénomène, pour les former notamment sur la notion d’emprise parce que la plupart du temps, la femme ou l’homme victime est sous emprise et c’est la raison pour laquelle, l’intolérable est toléré par la victime. Les hommes victimes de violences conjugales n’en parlent que très peu, parce qu’ils se disent qu’ils ne vont pas être crus, pas entendus, ou qu’ils vont être moqués. C’est tabou. » L’adjoint œuvre également pour que ces derniers « puissent bénéficier eux aussi de places d’hébergement. »

« À l'heure actuelle, un homme obligé de fuir son domicile se retrouve à la rue. Il n'y a aucune structure pour le recevoir. »

Jacques Dos SantosAdjoint à Saâcy-sur-Marne et ancien haut fonctionnaire de la police

Mais il précise que cette action s’inscrit « à côté de celle des femmes et non pas contre », avant d’ajouter, « on est solidaires des femmes battues, mais on veut avoir la même reconnaissance. »

Différentes formes de violences

Selon Jacques Dos Santos, parler d’hommes ou de femmes battu(e) s est trop restrictif.

« Il y a plus de personnes maltraitées que battues au sens strict du terme. Bien souvent, la personne veut s'accaparer la victime. Les violences commencent déjà par des violences psychologiques, qui peuvent être des insultes, le rabaissement qui entame l'estime de soi, ou encore les changements d'humeur soudains. »

Jacques Dos Santos

Les violences peuvent aussi se manifester par des casses dans la maison, des vols d’affaires, des montages de scénarios pour inquiéter la victime, de la manipulation…

Des formations pour les professionnels

Il l’assure, « ce sont des situations fréquentes. On estime qu’il y a près de 150 000 hommes maltraités. On a aucune idée du nombre de suicides, mais il y en a beaucoup. Certains meurent prématurément des suites de maladies développées à cause du stress répété et des traumatismes. »

L’association Stop Hommes battus compte organiser des formations à l’usage des professionnels.

L’adjoint a également pour projet de mettre à disposition un logement sur le secteur, une nuitée ou deux, pour un homme qui serait obligé de quitter son domicile.

Récemment, le responsable de l’antenne seine-et-marnaise de l’association Stop hommes battus a rencontré la présidente de la Région, Valérie Pécresse, qui devrait le recevoir prochainement.

Il espère que des fonds seront débloqués, aussi bien au niveau régional qu’européen.

 

Renseignements et informations sur l’association Stop hommes battus : www.stophommesbattus.org


30/11/2020
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