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QUE FAIRE SI UNE PLAINTE EST CLASSÉE SANS SUITE

 

Le procureur doit-il engager des poursuites à la suite d'une plainte ?

 

 

 

 https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F1154

 

Le procureur de la République n'est pas obligé d'engager des poursuites suite à un dépôt de plainte.

Il peut prendre une décision de classement sans suite. Il n'y a alors ni enquête, ni procès, ni mesures alternatives aux poursuites.

 

Un avis de classement sans suite est transmis au plaignant. Il indique le motif pour lequel le procureur de la République a pris une décision de classement.

 

Ces motifs peuvent correspondre aux situations suivantes :

  • Les faits signalés ne constituent pas une infraction (c'est-à-dire que le procureur considère qu'il n'y a pas eu de violation de la loi dans les faits dénoncés par le plaignant)
  • L'auteur de l'infraction est inconnu et il n'y a pas assez d'indices pour le retrouver
  • Le plaignant a retiré sa plainte ou a été dédommagé
  • Le préjudice causé par l'infraction n'est pas très important et le procureur estime alors que l'affaire n'est pas assez grave pour y donner suite.

Le classement sans suite n'est pas une décision définitive. Le procureur de la République peut revenir à tout moment sur sa décision et décider d'engager des poursuites, sauf si les faits sont prescrits ou l'auteur des faits est décédé. C'est le cas par exemple si la police trouve de nouveaux éléments ou identifie l'auteur des faits.

 

Face à la décision du procureur de la République, le plaignant dispose de moyens pour qu'une suite soit donnée aux faits dont il s'estime victime.

 

Recours au procureur général

Il est possible de contester le classement sans suite par courrier adressé au procureur général de la cour d'appel. Le courrier peut être envoyé en lettre simple ou par lettre recommandée avec accusé de réception.

 

Où s’adresser ?
 

Le procureur général peut ordonner au procureur de la République d'engager des poursuites ou rejeter la demande.

 

Saisir directement le tribunal si la plainte est classée sans suite :

Le plaignant peut saisir le tribunal directement, en utilisant une des 3 procédures suivantes :

 

 

 

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Plainte avec constitution de partie civile

 

https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F20798

 

POUR UNE PARTIE CIVILE OU UNE CITATION DIRECTE, MIEUX VAUT PRENDRE UN AVOCAT

 

Vérifié le 09 avril 2020 - Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre)

 

Autres cas ? 
Plainte simple

La plainte avec constitution de partie civile permet à la victime d'une infraction de demander l'ouverture d'une enquête dirigée par un juge d'instruction. Cette enquête est une information judiciaire. La plainte avec constitution de partie civile est soumise à certaines conditions (plainte simple préalable par exemple). C'est le juge d'instruction qui décide de lancer ou non l'enquête, après avoir demandé son avis au procureur de la République. La victime ne peut pas l'imposer au juge.

Une plainte avec constitution de partie civile permet à une victime d'infraction de lancer l'action publique. L'action publique, c'est la procédure en justice qui permet, si elle aboutit, de condamner l'auteur de l'infraction à une peine.

La plainte avec constitution de partie civile est une première étape de la procédure pénale qui ne garantit pas la condamnation d'un suspect par un tribunal. Elle permet de déclencher une enquête dirigée par un juge d'instruction, on parle d'une information judiciaire. Si à l'issue de l'enquête, le juge d'instruction décide que l'auteur de l'infraction doit être jugé par le tribunal, la victime peut demander des dommages-intérêts pour réparer son préjudice.

La plainte avec constitution de partie civile ne doit pas être confondue avec la plainte simple. La plainte simple permet à une victime de signaler au procureur de la République une infraction sans se constituer partie civile. Dans ce cas, un juge d'instruction est rarement saisi par le procureur.

Le dépôt d'une plainte simple est obligatoire avant de déposer une plainte avec constitution de partie civile, sauf pour certaines infractions.

Pour déposer une plainte avec constitution de partie civile, il faut être victime d'une infraction, c'est-à-dire avoir subi un préjudice. Il faut aussi justifier qu'une plainte simple n'a pas abouti. Pour certaines infractions, cette plainte préalable n'est pas nécessaire.

Être victime

Victime majeure

Pour déposer une plainte avec constitution de partie civile, le plaignant doit avoir personnellement subi un préjudice causé par l'infraction.

Ce préjudice peut être une blessure, une maladie, la perte d'une somme d'argent, la mort d'un proche, ...

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Avoir porté plainte

Dans certains cas, un plaignant peut directement déposer une plainte avec constitution de partie civile sans avoir à faire une plainte simple. Le plaignant doit être victime d'un crime, d'un délit de presse (injurediffamation...) ou d'une infraction au code électoral.

  À noter : il n'est pas possible de déposer une plainte avec constitution de partie civile pour une contravention.

Dans les autres cas, le plaignant doit toujours avoir déposé une plainte simple pour les mêmes faits avant de pouvoir faire une plainte avec constitution de partie civile.

La plainte avec constitution de partie civile devient possible dans les cas suivants :

  • La plainte simple est classée sans suite
  • La plainte simple a été déposée auprès du procureur depuis 3 mois sans qu'aucune suite n'ait été donnée
  • La copie de la plainte simple déposée auprès d'un service de police ou de gendarmerie a été transmise au procureur de la République depuis 3 mois et aucune suite n'a été donnée

Le plaignant doit justifier que sa plainte simple n'a pas abouti avec un des documents suivants :

  • Avis de classement sans suite, c'est-à-dire un courrier du procureur de la République indiquant son refus d'engager des poursuites
  • Preuve datée du dépôt de plainte, c'est-à-dire le récépissé en cas de dépôt directement au tribunal (ou l'accusé de réception en cas d'envoi par courrier recommandé)
  • Preuve de la transmission de la copie de la plainte au procureur depuis au moins 3 mois, c'est-à-dire le récépissé en cas de dépôt directement au tribunal (ou l'accusé de réception en cas d'envoi par courrier recommandé)

  À noter : si la victime a demandé des dommages-intérêts devant un juge civil entre sa plainte simple et sa plainte avec constitution de partie civile, elle doit annuler sa demande avant de saisir le juge d'instruction.

Dépôt de la plainte

Le dépôt de plainte avec constitution de partie civile se fait par un courrier daté et signé ou par déclaration orale devant le juge d'instruction.

Si la plainte est transmise par courrier, le plaignant doit indiquer les éléments suivants :

  • Sa volonté de porter plainte et de se constituer partie civile
  • Faits dénoncés pour lesquels elle se considère victime (donner la qualification juridique du délit ou du crime n'est pas indispensable)
  • Identité de l'auteur présumé des faits (sinon la plainte doit être contre X)
  • Adresse en France
  • Informations sur la plainte simple qui n'a pas aboutie (avec les justificatifs)
  • Demande de dommages-intérêts éventuelle

Porter plainte avec constitution de partie civile

Direction de l'information légale et administrative (Dila) - Premier ministre

 
 
 

  Attention : si la plainte avec constitution de partie civile concerne un délit de presse (injurediffamation...), le plaignant doit indiquer les infractions et les textes de loi applicables pour les faits qu'il dénonce.

Le courrier est adressé par lettre simple ou par lettre recommandée avec accusé de réception au juge d'instruction du tribunal judiciaire du lieu de l'infraction ou du domicile de l'auteur de l'infraction.

Dans chaque tribunal, un juge d'instruction est chargé de recevoir toutes les plaintes avec constitution de partie civile. Il s'agit généralement du doyen des juges d'instruction, c'est-à-dire le magistrat exerçant depuis le plus longtemps cette fonction.

Il est possible d'être assisté par un avocat.

  À savoir : dès que le doyen des juges d'instruction est saisi, un numéro est attribué au dossier, permettant le suivi de la plainte.

Dépôt d'une consignation

Après le dépôt d'une plainte avec constitution de partie civile, le doyen des juges d'instruction demande au plaignant de verser une somme d'argent appelée consignation. Le juge fixe le montant de cette consignation en fonction des revenus du plaignant.

Le plaignant n'a pas à verser une consignation s'il a obtenu l'aide juridictionnelle pour cette procédure. Il peut également ne pas avoir à verser de consignation sur décision du juge.

La consignation doit être payée dans un délai fixé par le juge. Si ce délai n'est pas respecté, la plainte peut être rejetée.

Cette somme vient garantir le paiement d'une éventuelle amende prononcée dans le cas où la plainte s'avérerait abusive (faits inventés...). Cette amende est de 15 000 € maximum.

Dans les autres cas, la consignation est rendue à la fin de l'enquête, qu'il y ait ou non un procès.

Transmission au procureur

La plainte est ensuite transmise par le doyen des juges d'instruction au procureur de la République pour qu'il donne un avis appelé réquisitions.

Avant de prendre ses réquisitions, le procureur de la République peut demander au juge d'instruction d'auditionner la partie civile et un délai de 3 mois pour poursuivre l'enquête.

Dans ses réquisitions, le procureur de la République peut demander au juge d'instruction :

  • de ne pas prendre en compte la plainte (par exemple, s'il estime que les faits ne constituent pas une infraction),
  • ou d'ouvrir une information judiciaire.

  À noter : le procureur peut demander au juge de pas prendre en compte la plainte tout en indiquant à la victime qu'elle peut utiliser la procédure de citation directe pour faire convoquer le suspect devant le tribunal.

Décision du juge d'instruction

Le doyen des juges d'instruction peut décider de suivre ou de ne pas suivre les réquisitions du procureur de la République.

Le juge peut entendre le plaignant de sa propre initiative ou à la demande du procureur.

Si le juge décide d'ouvrir une information judiciaire, il désigne alors le juge d'instruction chargé d'enquêter. Il peut se désigner lui-même.

Si le juge refuse, il prendra une ordonnance de refus d'informer. Tel est le cas si les faits dénoncés ne sont pas une infraction pénale ou s'ils ont manifestement pas été commis. En cas de refus d'informer, l'enquête n'est pas lancée.

Le plaignant peut faire appel de la décision de refus d'informer dans les 10 jours francs suivant la notification de cette décision. L'appel doit se faire par une déclaration auprès du greffier du juge d'instruction. Cette déclaration est signée par le greffier et par le plaignant ou son avocat.

C'est la chambre de l'instruction de la cour d'appel qui examine les recours sur les décisions de refus d'informer.

  À noter : si le juge d'instruction refuse d'ouvrir une information judiciaire, la personne visée par la plainte peut poursuivre le plaignant pour dénonciation calomnieuse et demander le versement de dommages-intérêts.

 

 

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Citation directe

 

https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F1455

 

Vérifié le 20 avril 2020 - Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre)

 

La citation directe permet à la victime d'une infraction ou au procureur de la République de convoquer directement l'auteur présumé devant le tribunal correctionnel ou le tribunal de police. Cette procédure peut être utilisée pour certaines infractions, lorsqu'il existe des preuves suffisantes et que le tribunal peut juger l'affaire sans délai. Certaines règles doivent être respectées pour garantir les droits de l'auteur présumé.

La citation directe permet à la victime d'une infraction ou au procureur de la République de saisir directement un tribunal pénal.

Il y aura un procès sans avoir une enquête approfondie de la police ou de la gendarmerie.

L'auteur des faits peut être condamné à une peine de prison et/ou d'amende, ainsi qu'à l'indemnisation de la victime.

  À savoir : une convocation peut également être délivrée à la demande du procureur de la République à la personne poursuivie lors de sa garde à vue ou de son audition par la police. On parle alors de convocation par procès-verbal.

La victime peut utiliser la citation direction pour faire juger une contravention (violences légères...) ou un délit (vol, violences graves...).

La victime doit d'abord rédiger la citation.

La citation doit comporter les éléments suivants :

  • État civil de la victime (nom et prénom) et son domicile
  • Exposé détaillé des faits reprochés
  • Texte(s) de loi réprimant ces faits
  • Identité de la personne poursuivie et, si c'est une personne morale, son siège
  • Type de préjudice subi (moral et/ou matériel et/ou corporel), dont l'évaluation finale pourra n'être indiquée qu'à l'audience
  • Documents prouvant le préjudice : factures, certificats médicaux...
  • État civil des témoins
  • Droit de la personne citée de se faire assister d'un avocat
  • Mention que la personne citée doit apporter à l'audience, ses justificatifs de revenus ou avis d'imposition et pour une personne morale, son bilan et son compte de résultat
  • Mention que le montant des droits fixes de procédure que la personne citée devra payer en cas de condamnation.
  • Éléments prouvant la culpabilité de l'auteur sans avoir besoin d'une enquête complémentaire (photos, témoignages, captures d'écran...)

La victime doit fournir elle-même les preuves au tribunal. Elle peut se faire aider par un avocat.

Où s’adresser ?

  À noter : si la victime ne veut pas que son adresse soit connue par la personne poursuivie, elle peut indiquer une autre adresse (on parle alors d'élection de domicile ou de domicile élu). Cette adresse peut celle d'un tiers ou celle de son avocat à condition qu'ils aient donné leur accord de façon certaine (par écrit) et qu'ils soient dans le ressort du tribunal saisi.

La victime doit obtenir la date de l'audience auprès des services du procureur de la république.

Le lieu, l'heure et la date de l'audience doivent être indiqués sur la citation.

Le tribunal compétent est celui du lieu de l'infraction ou du domicile de la personne mise en cause.

La victime doit s'adresser à un huissier de justice dont elle paiera les frais. Elle pourra demander le remboursement au tribunal en cas de condamnation de la personne poursuivie.

La citation complète est remise à l'auteur présumé de l'infraction par un huissier.

L'huissier doit tout mettre en œuvre pour délivrer la citation à son destinataire.

En cas d'absence de la personne poursuivie à son domicile, plusieurs situations sont possibles. Ces règles s'appliquent aux personnes physiques et aux personnes morales. Le domicile des personnes morales est leur siège social.

Remise à un proche

Si la personne citée est absente de son domicile, une copie de la citation peut être remise à un parent, un employé ou à une personne résidant à ce domicile.

L'huissier doit indiquer dans son procès-verbal de remise le lien qui existe entre la personne à qui il remet la citation et le destinataire. Il informe immédiatement la personne poursuivie par lettre recommandée avec avis de réception. Il peut aussi lui envoyer une copie par lettre simple en lui demandant d'en accuser réception.

La preuve de réception de la copie de la citation par la personne citée a la même valeur juridique qu'une remise en mains propres par l'huissier.

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La citation doit être remise un certain temps avant l'audience. Ce délai varie selon le domicile de la personne poursuivie.

En métropole

La citation doit être faite au moins 10 jours avant l'audience si les parties résident toutes les deux en métropole.

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Dès la délivrance de la citation, l'avocat de la personne poursuivie peut consulter le dossier sur place au greffe du tribunal (tribunal de police ou tribunal correctionnel).

La personne poursuivie ou son avocat peut demander une copie du dossier au tribunal. La première copie est gratuite.

La personne poursuivie et la victime peuvent demander, avant l'audience ou au cours des débats, tout acte qu'elles estiment nécessaire à la manifestation de la vérité. Cette demande doit se faire sous forme de conclusions, et être remise au greffe du tribunal contre récépissé ou adressée par lettre recommandée avec accusé de réception.

Le procès se déroule comme un procès pénal classique devant le tribunal de police pour une contravention ou le tribunal correctionnel pour un délit.

Les frais d'huissier pour délivrer la citation directe sont à payer par la victime. Si elle gagne son procès, elle peut demander à se les faire rembourser par la personne condamnée.

Devant le tribunal correctionnel, il peut être demandé à la victime de verser une consignation, sauf si elle bénéficie de l'aide juridictionnelle. Cette somme permet de garantir le paiement éventuel d'une amende civile en cas de procédure abusive. Le montant et le délai pour consigner sont fixées par le tribunal correctionnel.

Si la personne poursuivie ou la victime ont des ressources insuffisantes, elles peuvent bénéficier de l'aide juridictionnelle pour prendre en charge tout ou partie des frais d'avocat et/ou d'huissier.

 

 

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Demande de dommages-intérêts en justice

Vérifié le 29 juillet 2020 - Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre), Ministère chargé de la justice

 

https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F1422

 

 

La victime d'un dommage causé par une faute peut demander en justice que le responsable de la faute soit condamné à indemniser son préjudice. Elle obtiendra ainsi des dommages-intérêts. La victime doit établir avec précision les préjudices subis et en fournir des preuves. La demande peut être présentée dans une affaire civile, pénale ou administrative.

Affaire civile

 

Il existe 3 types de préjudice :

Types de préjudice

Type

Définition

Préjudice physique

Atteinte à la santé ou à l'intégrité physique ou mentale d'une personne

Exemples :

- Jambe cassée suite à des violences ou à un accident de la route

- Maladie causée par un produit chimique

Préjudice moral

Atteinte au bien-être affectif, à l'honneur ou à la réputation

Exemples :

- Perte d'un proche

- Diffamation d'une personne ou d'une société

Préjudice matériel

Atteintes aux biens d'une personne (voitures, vêtements...) et à ses intérêts financiers (perte de chiffre d'affaires, sommes versées indûment...)

Tous ces préjudices peuvent être réparés par le versement de dommages et intérêts qui compensent financièrement le préjudice subi.

Une infraction peut occasionner plusieurs préjudices : par exemple, un vol avec effraction occasionne un préjudice matériel et moral.

Constitution du dossier

Si vous êtes victime et que vous souhaitez obtenir une indemnisation, vous devez constituer un dossier comprenant, pour chaque préjudice, l'évaluation du montant de la réparation. L'évaluation doit comprendre les frais liés directement aux dommages subis.

Vous devez également prouver que :

  • votre préjudice a été causé par une infraction,
  • la personne à qui vous demandez réparation est bien responsable de votre préjudice (auteur de l'infraction, représentant légal pour un mineur),
  • le préjudice est réel (la faute vous a causé un dommage incontestable),
  • le préjudice est direct et vous concerne personnellement,
  • le préjudice est certain. Le dommage est établi et peut être évalué. L'évaluation peut être pour un dommage immédiat (coût d'une voiture accidentée, frais médicaux....). Elle peut aussi se faire pour un dommage futur, s'il est certain que le dommage se produira et qu'il peut être évalué immédiatement. Par exemple : si une personne est blessée, les conséquences de cette blessure sur sa situation à venir et les pertes de gains futurs peuvent être évaluées (par exemple, plusieurs jours de travail manqués).

Saisine du tribunal

Vous devez présenter au tribunal une demande destinée à indemniser l'ensemble des préjudices que vous avez subis. Le juge ne peut pas condamner la partie attaquée à verser un montant supérieur à votre demande.

Vous devez présenter des preuves de votre préjudice : factures, photos de l'accident...

Vous pouvez saisir un tribunal civil, que le responsable du dommage ait commis ou non une infraction pénale. Le tribunal compétent dépend du type et du montant du litige.

La juridiction compétente dépend des sommes en jeu dans le litige.

  • Pour un litige inférieur ou égal à 10 000 €, c'est le tribunal de proximité ou le tribunal judiciaire.
  • Pour un litige supérieur à 10 000 €, c'est le tribunal judiciaire.

Vous pouvez aussi demander au juge de prononcer également une astreinte. Si l'astreinte est prononcée, le responsable de l'indemnisation est tenu au paiement d'une somme d'argent supplémentaire en cas de retard de paiement.

  À noter : les parties peuvent aussi éviter un passage au tribunal grâce à un accord à l'amiable.

Une fois la somme déterminée par le juge, la victime possède une créance sur la personne condamnée qui devient débiteur. La créance est un droit dont la victime peut utiliser.

La décision du juge accordant l'indemnisation peut être exécutée de manière définitive ou provisoire.

En cas de difficulté dans le recouvrement des sommes, il est possible de faire appel :

  À savoir : dans certains cas, c'est l'assurance du responsable du dommage qui peut indemniser la victime.

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19/09/2020
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