LES ZONES ÉROGÈNES S'ÉTENDENT LORS DES RAPPORTS SEXUELS
Les zones érogènes s'étendent lors des rapports sexuels
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Des chercheurs finlandais ont calculé que lors d'un rapport sexuel, les zones érogènes sont quatre fois plus grandes que pendant la masturbation.
«Pour les hommes et les femmes, les zones érogènes ne sont pas seulement centrées sur les zones génitales et les seins, mais aussi la bouche, les fesses, l'anus, les cuisses et le cou qui sont régulièrement mentionnés comme susceptibles de provoquer des sensations sexuellement excitantes», explique Lauri Nummenmma, professeur de neurosciences à l'université Aalto en Finlande.
Avec ses collègues des universités de Turku et de Tampere, il a demandé 704 volontaires autour de la trentaine (dont 528 femmes) de colorier par ordinateur les corps dénudés d'un homme et une femme pour y indiquer les zones érogènes. Il était possible de «frotter» plus longtemps la souris sur les zones supposées les plus érogènes pour que l'ordinateur enregistre la puissance érogène attribuée. Pour corser l'opération, chaque volontaire devait le faire pour deux situations différentes: lors d'un rapport sexuel et pendant la masturbation.
La surface érogène des femmes est plus importante
Les résultats qui viennent d'être publiés dans les Archives of Sexual Behavior montrent que les volontaires, hommes comme femmes, ont abondamment frotté le pénis de l'homme, la vulve et les seins féminins, qu'il s'agisse de sexe à deux ou de masturbation. Jusque-là, rien de véritablement étonnant mais des différences apparaissent tout de même lorsque l'on y regarde de plus près. «La surface totale des zones érogènes était plus importante pour les femmes que pour les hommes, témoignant d'une sensibilité tactile plus importante aux caresses érotiques», estiment les auteurs. «Au total, 26% de la surface du corps féminin et 22% de celle du corps masculin est capable de déclencher l'excitation lorsqu'elle est touchée par le partenaire, tandis que les surfaces correspondantes sont de 6,3% et 4,3% lors de la masturbation (pénis, vulve et seins, NDLR)», ajoutent-ils.
Les hommes se trompent sur les femmes qui se caressent
On remarque que les hommes ont tendance à surestimer la surface érogène des femmes lorsqu'elles se masturbent alors que les femmes ne font pas la même erreur. Comme si les hommes avaient encore du mal à imaginer qu'une femme ne puisse pas, lorsqu'elle est seule, être aussi focalisée que lui sur ses organes génitaux! Les chercheurs finlandais feignent aussi de se demander pourquoi leurs cobayes n'ont pas hésité, dans le cas d'un rapport sexuel, à élargir les zones érogènes bien au-delà des points principaux alors que, techniquement parlant, la focalisation sur les zones érogènes principales aurait eu un meilleur rendement.
Leur hypothèse est que les caresses «non génitales» offrent un double avantage. D'une part, elles mettent en éveil les sensations érotiques par un «échauffement» des zones du cerveau qui jouent un rôle dans le circuit de l'excitation. Réalisant une sorte de lubrification cérébrale. D'autre part, elles favorisent l'attachement au partenaire, ce qui ne manquera pas de faire plaisir aux romantiques.
L'implication des zones émotionnelles cérébrales dans l'interprétation des caresses par notre cerveau a déjà été démontrée par d'autres équipes de recherche. Elle confirme ce que savent tous les amants du monde: ce n'est pas tant la caresse qui importe que celui qui la fait.
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