Stop hommes battus

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NOTRE DOSSIER LA CAUSE DES HOMMES COM

 

 

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LA CAUSE DES HOMMES
DES FEMMES
DES ENFANTS

 
 
 
 
 

Actus juillet-décembre 2019


 

10 novembre : COMPTE RENDU DE LA REUNION DU 30 OCTOBRE (voir 26 octobre)

par Pascal Combes, président de Stop Hommes battus

Les trois affirmations principales de Madame Lesterpt du Grenelle dans la dernière réunion sont les suivantes :

« Il ne faut pas ajouter le terme homme battu au terme femme battue, car nous avons constaté que dans ce cas, les femmes sont toujours chassées par l’homme », nous dit Madame Lesterpt du Grenelle. Sans autre explication, ni preuve, ni étude.
L’homme est-il si dangereux pour la femme ? Une posture féministe extrême ? Oui.
Si ce n’était le cas, on aurait alors dû nous proposer un téléphone national pour les hommes battus, comme c’est le cas pour les femmes battues. Cela n’a pas été le cas lors de la réunion. Donc l’homme battu reste invisible. C’est une fin de non-recevoir pour nous. Pourquoi nous avoir alors convoqués ? Pour se prévaloir de démocratie ??
Nous avons décidé devant cette provocation de réagir aussitôt en rédigeant ensemble une lettre à Madame Lesterpt, dont le double sera adressé à Marlene Schiappa dont nous avons l’email personnel.

- Grenelle a reçu plus de 100 associations. Madame Lespert laisse entendre que le Grenelle est débordé par la situation. Elle reconnaît que trois mois de Grenelle sont trop courts pour la complexité du problème. Les hommes battus représentant le tiers de la violence conjugale, presque la moitié, nous aurions dû être convoqués au tout début, en même temps que les associations féministes. Non seulement ce n’est pas le cas, mais on ne nous accorde que deux malheureuses heures de réunion. Il s’agit d’une réelle provocation et d’un déni total du problème des hommes battus. Même chose que le danger supposé des hommes pour les femmes.

- Madame Lesterpt s’est montrée lors de la réunion hésitante, balbutiante, cherchant parfois ses mots. On voyait nettement qu’elle était mal à l’aise. A-t-telle reçu des consignes de ses supérieurs pour minimiser notre action ? Notamment de la part de Marlène Schiappa qui se veut une féministe pure et dure ?

Le 

 

26 octobre : STOP HOMMES BATTUS CHEZ SCHIAPPA

A force de pilonner de mails le personnel politique, nos amis de Stop hommmes battus https://stop-hommes-battus-france-association.blog4ever.com/ ont obtenu pour le 30 octobre un rendez-vous au cabinet de Marlène Schiappa, dans le cadre du Grenelle des violences conjugales. Une Plate-forme de revendications a été élaborée, avec l’apport de trois autres associations, dont le GES.

 

 

30 septembre : APPEL POUR UN ACTE MILITANT. BRISONS LA LOI DU SILENCE.

Merci de relire notre note du 13 octobre 18. Ce que nous redoutions à l’époque s’est parfaitement réalisé : le livre Il y a deux sexismes est actuellement absent des débats culturels et médiatiques, pressse papier comme télé (sauf 3 sites sympathisants, merci). Il met pourtant directement en cause les positions des misandres. Mais peu leur importe de relever ce défi : ce qu’ils veulent, c’est qu’on n’en parle pas, que le grand public n’en entende pas parler, ne l’achète pas, ne le lise pas (et ne le fasse pas accéder au statut de livre-référence sur la misandrie, ce que pourtant il est l’un des rares à être). 

Du coup les ventes sont faibles, et le risque est grand de laisser le livre passer inaperçu. Pire encore, faute de rentabilité, il n’est pas impossible que l’éditeur se résolve à la non-réimpression.

On ne peut pas reprocher au grand public sa non-mobilisation par rapport à un livre dont l’existence est occultée. Par contre, on peut la compenser par une mobilisation militante, en achetant ou en faisant acheter. Vous n’avez pas encore acquis d’exemplaire : c’est le moment de le faire. Vous possédez déjà un exemplaire ? Vous pouvez vous en procurer un ou plusieurs autres que vous donnerez à l’occasion des anniversaires, des fêtes (bientôt Noël), ou pour éclairer un ami débateur qui ne se laisse pas convaincre par vos arguments. Enfin vous pouvez en demander l’achat ou en faire cadeau à un organisme spécialisé, groupe de lecture, CDI de lycée, bibliothèque municipale.

Ce ne sont que quelques grains de sable ? Pas du tout. Chaque action de ce type accroît le taux de vente, et permet justement d’atteindre celui qui attirera l’attention d’un média, ou décidera l’éditeur à la réimpression.

Cela a un coût ? C’est vrai. Militer implique parfois de gros, parfois de petits sacrifices : c’est ce qui en fait la grandeur d’ailleurs. Il n’y a rien de ridicule à investir sans en retirer de profit personnel, c’est plutôt le contraire. 

De toute façon, ce n’est qu’un juste retour. Le site la-cause-des-hommes vous informe depuis 2005 sans demander aucune rétribution, soit près de 15 ans de services gratuits. Or ce livre est la continuation du site. Soutenir le livre, c’est reconnaître tout ce qu’on a reçu du site et lui octroyer la gratification qu’il mérite.

On nous demande souvent : Militer. Oui, mais quoi faire ? Voilà pour aujourd’hui une proposition concrète, facile à mettre en oeuvre... et surtout utile pour la cause concernée, la lutte contre les sexismes. 

Merci de répondre à cet appel dans la mesure de vos possibilités.

Rappel : commande de préférence sur le site de l’éditeur : http://www.devarly.net/home-de-varly/65-misogynie-misandrie-il-y-a-deux-sexismes-9782375040522.html , ou sur les autres sites de vente en ligne, ou chez les libraires.

 

 

3 septembre : UN MODELE DE TEXTE SEXISTE ? CELUI DU GOUVERNEMENT...

intitulé Un Grenelle et des mesures fortes pour lutter contre les violences conjugales. C’est le seul titre non-sexué. Tous les autres le sont : Protéger les femmes victimes en les metttant à l’abri, Protéger les femmes victimes de violences en les protégeant réellement de leurs agressuers, Garantir aux femmes vicitimes de violence une protection tout au long de la chaîne pénale, Protéger la mère et les enfants en limitant l’exercice de son autorité parentale par le père violent.

Difficile de manifester plus de partialité. Inutile de préciser que, malgré leur demande, Sos papa et le Ges ne sont pas invités à ce Grenelle qui durera jusqu’au 25 novembre 19.

 

 

15 août : LECTURES D’ETE

La poursuite du vent, Claire Goll, Olivier Orban, 1976. Claire Golll est une écrivaine qui raconte ses rencontres avec les grands noms du milieu littéraire, dans les années 1910 et ensuite.

Elle commence par trente pages d’évocation de sa mère, qui ont attiré notre attention hoministe. Celle-ci est en effet une femme sadique, violente, perverse, qui domine toute une lignée matriarcale (grand-mère, tantes, etc.), par laquelle le père est quasi-interdit de parole. Quoiqu’ayant lu Poil de carotte et Vipère au poing, nous n’avons jamais rencontré de portrait maternel qui égale celui-ci en cruauté. Voici un passage qui montre ce qu’il advint de son fils, qui avait essayé de s’opposer à elle (p.22) :

Finalement, mon frère fut fouetté, privé de nourriture et promis à la maison de redressement. Au bout du troisième jour, Alf, n’en pouvant plus, s’enfuit, loua une chambre dans le quartier le plus misérable de la ville et ouvrit le gaz. On le retrouva mort le lendemain. Il avait 16 ans. Ma mère ne manifesta aucun étonnement sauf pour la note de gaz.

De quoi nous conforter dans l’idée que la violence n’a pas de sexe, de même que les bons ou les mauvais parents. 

A l’Ouest, rien de nouveau, Erich-Maria Remarque, 1929, Livre de poche

L’auteur raconte la guerre de 14 vécue côté allemand, avec les soldats de base. Ces malheureux, dont le destin est déterminé par l’appartenance à la catégorie masculine, ne connaissent rien de ce qui est censé y être attaché, comme la "domination". Ce mot n’a pas de sens pour eux, qui ont tout perdu , à commencer par leur âme (p. 90) :

Nous sommes des fuyards. Nous avions 18 ans et nous commencions à aimer le monde et l’existence ; voilà qu’il nous a fallu faire feu là-dessus. Le premier obus qui est tombé nous a frappés au coeur. Nous n’avons plus aucun goût pour l’effort, l’activité et le progrès. Nous n’y croyons plus, nous ne croyons qu’à la guerre.

Et ausssi (p. 265) : Il y a des champs d’entonnoir au-dehors et en-dedans de nous.

Aujourd’hui des femmes sont aussi les victimes des guerres ; en tous cas, à l’époque, et même si elles ont été contraintes à faire tourner les usines, elles ont été largement préservées. On était pourtant en plein dans le monde présumé "patriarcal"...



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05/06/2021
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