Symetrie des genres chez les maltraitant e s selon Wikipedia
Selon les etudes des Stop hommes battus les maltraitants et maltraitantes ont tous été exposes aux violences étant mineurs. Il y a symetrie des genres contrairement aux affirmations des feministes.
Wikipedia va dans notre sens.
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Violence_conjugale
Des agresseursModifier
Les recherches sur les profils psychologiques des agresseurs[118],[119],[120],[121] montrent qu'ils sont associés à une exposition précoce à des modèles comportementaux violents, les agresseurs ayant tendance à reproduire la violence dont ils ont été les victimes ou les témoins entre leurs parents durant l'enfance[122],[123]. Ensuite, le profil des agresseurs est associé à des traits de personnalité pathologiques dans les trois clusters[Lesquels ?]. De façon intéressante, également, ces recherches montrent que le profil des femmes qui agressent diffère très peu du profil des hommes agresseurs. Ces résultats remettent en question le « paradigme des genres »[124],[125] qui suppose une dissymétrie importante entre le profil des agresseurs masculins et le profil des agresseurs féminins.
Au-delà du simple diagnostic, certains traits et caractéristiques psychologiques des partenaires ou de la relation de couple se révèlent être des prédicteurs fiables de violence. Ainsi, des traits tels que la jalousie pathologique[126], l'absence d'empathie[127], la difficulté à régulariser l'expression de son agressivité[128] ou un profil d'attachement insécurisant[129],[130] sont fortement corrélées à une augmentation du risque de violence dans le couple. Il en va de même pour les modèles de communication défectueux entre les partenaires et, de façon plus générale, l'insatisfaction de couple[131].
Des victimesModifier
Heise et Garcia-Moreno (2002)[132] et Stark (2014)[133], citent aussi ces facteurs, en y ajoutant d'autres pouvant expliquer l'absence de départ de la victime : très souvent elle aurait été isolée de son milieu social et de sa famille. La peur du jugement des autres, la crainte de ne pas être crue se conjugueraient avec l'espoir que le conjoint change[134]. Dans le cadre d'une violence conjugale structurelle, cet espoir est entretenu par l'agresseur. L’ONG péruvienne « Vida mujer » a recueilli des lettres, courriels et messages de conjoints violents envoyés à leurs victimes et en a fait un livre, No te mueras por mi [archive]. Sont des lettres d'excuses, de supplications, de justifications et de promesses, c'est la phase « lune de miel » du cycle de la violence (voir ci-dessous).
Heise et al. relèvent que ce qui pourrait apparaître comme une forme de passivité de la part d'une femme est sans doute le résultat d’une évaluation calculée de ce qui lui est nécessaire pour se protéger tout en protégeant ses enfants[135].
Plus de la moitié des femmes victimes de violences conjugales développent une dépression[136], et elles font cinq fois plus de tentatives de suicide que la normale[137].
Selon le Dr Muriel Salmona[138],[139],[140], les troubles psychotraumatiques des victimes de violences conjugales sont graves, fréquents[n. 4], méconnus et sous-estimés. Leurs conséquences « sont la principale cause de répétition de la violence ». Les violences ont un effet de sidération qui empêche la victime de réagir de façon adaptée. Elles produisent une anesthésie émotionnelle et physique, et un état de dissociation. La mémoire traumatique fait revivre à la victime les pires instants et entretient des sentiments de terreur et de détresse, mais aussi « de honte, de culpabilité et une absence totale d’estime de soi ». Elle peut mener à des troubles de la personnalité[n. 5],[136], un état de stress post-traumatique, des conduites à risques. Ces troubles peuvent durer des dizaines d'années, et sont comparés à une bombe à retardement. Ils ne dépendent pas de la victime, mais de la gravité et du contexte de l’agression. Ils demandent une prise en charge spécifique centrée sur les violences et la mémoire traumatique. La méconnaissance de ces troubles psychotraumatiques empêche de « reconnaître la réalité de la souffrance, des symptômes » ou d’identifier leur cause. Elle tend à renvoyer les victimes à leurs faiblesses et à discréditer leur parole.
Certaines victimes sont dans une situation d'emprise[1],[136]. Cela explique qu’elles acceptent de subir des violences sur une période parfois très longue, ne déposent pas plainte ou retournent auprès de l’agresseur. Ces comportements peuvent être mal interprétés par les professionnels insuffisamment avertis. D’autre part, les personnes capables de mettre les autres sous emprise ont une capacité de séduction qui peut les rendre plus convaincantes pour les tiers que leurs victimes.
La victime a du mal à se reconnaître en tant que telle car cela remet en même temps en question son identité et son choix de partenaire[141].
Cycle de la violenceModifier
La violence conjugale, lorsqu'elle n'est pas situationnelle mais relève d'une dynamique au sein du couple, s'accompagne d'une prise de contrôle progressive d’un des partenaires sur l'autre, qui installe la victime dans un sentiment de peur et d'impuissance. Le caractère insidieux de cette prise de contrôle la rend difficile à percevoir, même par l'extérieur. Elle se manifeste par une lente escalade, et un cycle en quatre phases qui se répète et s’accentue avec le temps[142],[143] : une phase de tension, lors de laquelle le partenaire violent fait savoir verbalement ou non verbalement à la victime qu’elle ne correspond pas à ses attentes et besoins, et qu’elle court un danger. La victime s’attache à apaiser cette tension par la soumission, apeurée à la fois par l’imprévisibilité de son partenaire et par la fatalité de l’agression, ce qui renforce encore l’agressivité du partenaire. Lors de la phase d'explosion (ou agression), les tensions s’aggravent en une explosion agressive qui disperse la tension et qui mène le couple à la phase suivante. Lors de la phase d'accalmie ou de justification, le partenaire violent est calmé, son énergie apaisée. La victime sort de son état de peur et de paralysie et redevient active, soit pour neutraliser les conséquences négatives de la violence, soit pour prévenir de futures explosions. La victime demeure ambivalente face à son agresseur, qui cherche de son côté à minimiser ses actes en les justifiant, en niant ou en minimisant l’agression et en culpabilisant encore la victime. Cette rationalisation de la violence donne cependant à la victime l’impression qu’une amélioration de la situation est en son pouvoir. Enfin, pendant la phase dite de réconciliation, pour ne pas perdre son partenaire, le partenaire violent tente de faire oublier son agression par un comportement attentif, voire par des supplications. Ceci fait croire à la victime que son partenaire n’est pas vraiment violent, mais quelqu’un d’attentionné, que la violence l’a submergé malgré lui et que cela ne se reproduira plus.
Ces phases peuvent durer très longtemps au début, mais se raccourcissent avec le temps, surtout la phase « lune de miel ». Il est difficile pour la victime de terrorisme intime de comprendre que la violence est ancrée de manière structurelle dans le couple et ne constitue pas uniquement des incidents isolés.
Des enfantsModifier
Les violences conjugales auxquelles sont exposés les enfants peuvent avoir des conséquences sur leur santé, leur comportement et leur développement[144],[145],[146].
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- Stark, E. (2014). Une re-présentation des femmes battues. Contrôle coercitif et défense de la liberté. Dans M. Rinfret-Raynor, E. Lesieux, M-M. Cousineau, S. Gauthier et E. Harper (Éds.). Violence envers les femmes. Réalités complexes et nouveaux enjeux dans un monde en transformation (p. 33-52). Québec : Les presses de l’Université du Québec.
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- Henrion 2001, La psychiatrie, p. 25-27.
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- Sénat 2016, Audition de Luc Frémiot, avocat général à la cour d’appel de Douai, p. 189-190.
- « Violence conjugale : « Je veux comprendre » : Cycle de la violence conjugale » [archive], sur violenceconjugale.gouv.qc.ca (consulté le ).
- INSP (2016) Trousse média, sur la violence conjugale. De quoi parle-t-on ? [archive] (consulté le 16 février 2016).
- Juliette Deborde, Gurvan Kristanadjaja et Johanna Luyssen, « 220 femmes : tuées par leurs conjoints, ignorées par la société », Libération, (lire en ligne [archive]).
- Un groupe de professionnels du département de la Haute-Loire, La santé des enfants exposés aux violences conjugales : Le monde du silence, 2009 et 2014, 24 p. (présentation en ligne [archive], lire en ligne [archive] [PDF]).
- Nadège Séverac, sociologue, chargée d’étude à l’ONED, Rapport d'étude : Les enfants exposés à la violence conjugale : Recherches et pratiques, , 81 p. (présentation en ligne [archive], lire en ligne [archive] [PDF]
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